Wafa’ Sleiman : Le Liban connaît la « nécessité impérative » du message véhiculé par la francophonie

La Première dame, Wafa' Sleiman, a parrainé hier la soirée consacrée aux lauréats des VIes Jeux de la francophonie, au cours d'une cérémonie qui s'est tenue à l'amphithéâtre de l'Université libanaise à Hadeth.
« Le Liban se réjouit que cet événement unique en son genre se déroule sur son sol. Il a mobilisé de nombreuses ressources, de nombreux talents, afin d'accueillir un événement d'une telle ampleur », a-t-elle commencé par dire, évoquant « un Liban nouveau, plein d'espoir et de fierté qui se présente en cette belle occasion, tel qu'il est vraiment : jeune et dynamique, riche de cultures et ouvert sur le monde. Par son histoire, faite de confluences culturelles, notre pays sait la valeur du partage des cultures. Il tient aujourd'hui encore à assurer son rôle de trait d'union entre l'Est et l'Ouest, un pays de convivialité ou cohabitent dix-huit confessions de manière unique et exceptionnelle. Le pays du Cèdre connaît la nécessité impérative du message véhiculé par la francophonie dans son ensemble, un message de paix, de concorde, de justice et de solidarité », a-t-elle rappelé avec émotion.
« La francophonie ce soir est fière de sa jeunesse et de ses talents, fière de sa diversité, et elle peut clamer haut et fort qu'elle est véritablement au service de l'excellence », a insisté l'épouse du chef de l'État, remerciant « chaleureusement » les organisateurs, le comité international ainsi que le comité national qui, sous l'égide de l'Organisation internationale de la francophonie, « ont déployé des efforts inlassables pour que réussisse cet événement de qualité ».
Saluant ensuite « tous les participants qui ont montré durant les compétitions des talents artistiques, culturels et sportifs remarquables », Wafa' Sleiman a rendu hommage au secrétaire général de l'OIF, Abdo Diouf, « qui n'a cessé, depuis le début de sa mission, d'œuvrer pour que les valeurs qu'incarne la francophonie mènent véritablement vers cet espace de solidarité, de complémentarité et d'entente auquel nous adhérons tous. Et la francophonie montre le chemin. Depuis sa création, elle a pu instaurer, grâce à sa diversité, et aux multiples manifestations culturelles, artistiques, politiques, économiques et sportives, le dialogue entre les peuples ; et de ce dialogue dépendra, pour une large part, la paix et le développement économique et social de nos sociétés », a-t-elle indiqué.
« C'est à nous, acteurs francophones, que revient l'obligation de maintenir et de promouvoir ce dialogue des cultures pour servir une francophonie beaucoup plus solidaire, au service de ses jeunes et de l'entente entre les nations. Tout épanouissement culturel, tout développement économique et social véritables ne peuvent se réaliser et se consolider sans un environnement de stabilité et de paix. Pour être durable, cette paix, que nous appelons de nos vœux, doit être basée sur les principes de droit et de justice, conformément aux résolutions pertinentes des Nations unies et à la Déclaration universelle des droits de l'homme », a assuré la Première dame.
« C'est pour cela que je voudrais vous encourager, chers amis francophones, rassemblés ce soir autour d'un même idéal, à davantage d'engagement et de solidarité porteuse d'espoir », a-t-elle conclu.