"La France considère qu'il est de l'intérêt de tout le monde, d'abord de l'intérêt du Liban et des Libanais, mais aussi de l'intérêt de la stabilité et de la paix dans la région que le Liban se dote le plus rapidement possible d'un gouvernement", a souligné Henri Guaino dans une conférence de presse au terme d'une visite de trois jours au Liban.
"La France est disposée à aider du mieux qu'elle le pourra", a-t-il dit ajoutant avoir trouvé chez les responsables libanais "un relatif optimisme sur la conclusion de cette crise gouvernementale et j'ai bon espoir qu'elle soit rapidement résolue".
Les concertations entre la majorité parlementaire soutenue par les États-Unis et l'Arabie saoudite et la minorité appuyée par Damas et Téhéran sur la formation d'un gouvernement d'union traînent en longueur, les deux camps ne parvenant pas à se mettre d'accord sur les portefeuilles.
La visite de M. Guaino a coïncidé avec celle dimanche à Damas de deux émissaires français Claude Guéant et Jean-David Levitte.
Les relations entre Paris et Damas se sont améliorées en 2008, à la faveur notamment d'un changement d'attitude de la Syrie au Liban selon Paris.
Elle intervient avant une visite prévue cette semaine du roi Abdallah d'Arabie saoudite en Syrie, la première du monarque depuis son accession au trône en 2005.
"Chaque fois que les gens se parlent, c'est utile", a dit M. Guaino, à propos de la visite.
Les relations saoudo-syriennes étaient mauvaises depuis l'assassinat en 2005 de l'ex-Premier ministre libanais Rafic Hariri, un proche de Ryad, dans lequel certains ont vu la main de la Syrie, ancienne puissance de tutelle au Liban qui dément toute implication.
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