Valéry Giscard d'Estaing a expliqué mercredi avoir inventé l'histoire d'amour entre un président français et une princesse britannique ressemblant comme deux gouttes d'eau à Lady Diana. Dans son roman La princesse et le président, l'ancien chef de l'État français entre 1974 et 1981 met en scène une idylle entre le « président » Jacques-Henri de Lambertye et une princesse galloise trompée par son époux.
« J'ai inventé les faits, mais pas les lieux ni les décors », déclare Valéry Giscard d'Estaing dans un entretien accordé au magazine Le Point, en kiosque hier. « C'est un roman dont la princesse Diana est le personnage principal. J'ai essayé de la faire revivre telle qu'elle était quand on la rencontrait », ajoute-t-il. Interrogé sur ses rapports personnels avec la princesse Diana, qui ont fait jaser autant la classe politique française que les médias britanniques, il répond : « N'exagérons rien, je l'ai connue un peu, dans un climat de relation confiante. » Il raconte toutefois que l'idée du roman d'amour revient à l'épouse du prince Charles, en 1994. « Nous parlions des histoires d'amour entre les dirigeants des grands pays, elle m'a dit : "Pourquoi n'écrivez-vous pas un livre autour de cela" », relate l'ancien président. À l'été 1997, il explique qu'elle lui a demandé des nouvelles de son livre. « Six semaines après, elle rencontrait sa mort tragique dans le souterrain de la place de l'Alma. J'ai considéré que c'était une promesse dont je devais m'acquitter », ajoute Valéry Giscard d'Estaing.
Premier bouquet
Selon le magazine féminin britannique Good Housekeeping, le premier bouquet qui soit arrivé à l'hôpital parisien où se trouvait Lady Diana après l'accident avait été envoyé par Valéry Giscard d'Estaing et son épouse, Anne-Aymone. Dans La princesse et le président, dont Le Figaro a publié des extraits en début de semaine, Valéry Giscard d'Estaing multiplie les scènes se situant dans les lieux qu'il fréquentait, notamment des châteaux nationaux, lorsqu'il était président. Jacques-Henri Lambertye y voit la princesse en grand secret, pas assez toutefois pour empêcher la presse britannique de s'emparer de l'affaire.
Dans Le Point, Valéry Giscard d'Estaing déplore la « culture d'Ancien régime » qui veut que les anciens présidents français ne doivent « surtout rien faire et surtout pas travailler ». « Ils ont juste le droit de publier des Mémoires que personne ne lit. Je n'ai jamais accepté cette situation et, avec le temps, je me sens même de plus en plus libre », souligne-t-il.
La princesse et le président doit sortir en librairie le 1er octobre, quelques semaines seulement avant la parution du premier tome des Mémoires de Jacques Chirac.
« J'ai inventé les faits, mais pas les lieux ni les décors », déclare Valéry Giscard d'Estaing dans un entretien accordé au magazine Le Point, en kiosque hier. « C'est un roman dont la princesse Diana est le personnage principal. J'ai essayé de la faire revivre telle qu'elle était quand on la rencontrait », ajoute-t-il. Interrogé sur ses rapports personnels avec la princesse Diana, qui ont fait jaser autant la classe politique française que les médias britanniques, il répond : « N'exagérons rien, je l'ai connue un peu, dans un climat de relation confiante. » Il raconte toutefois que l'idée du roman d'amour revient à l'épouse du prince Charles, en 1994. « Nous parlions des histoires d'amour entre les dirigeants des grands pays, elle m'a dit : "Pourquoi n'écrivez-vous pas un livre autour de cela" », relate l'ancien président. À l'été 1997, il explique qu'elle lui a demandé des nouvelles de son livre. « Six semaines après, elle rencontrait sa mort tragique dans le souterrain de la place de l'Alma. J'ai considéré que c'était une promesse dont je devais m'acquitter », ajoute Valéry Giscard d'Estaing.
Premier bouquet
Selon le magazine féminin britannique Good Housekeeping, le premier bouquet qui soit arrivé à l'hôpital parisien où se trouvait Lady Diana après l'accident avait été envoyé par Valéry Giscard d'Estaing et son épouse, Anne-Aymone. Dans La princesse et le président, dont Le Figaro a publié des extraits en début de semaine, Valéry Giscard d'Estaing multiplie les scènes se situant dans les lieux qu'il fréquentait, notamment des châteaux nationaux, lorsqu'il était président. Jacques-Henri Lambertye y voit la princesse en grand secret, pas assez toutefois pour empêcher la presse britannique de s'emparer de l'affaire.
Dans Le Point, Valéry Giscard d'Estaing déplore la « culture d'Ancien régime » qui veut que les anciens présidents français ne doivent « surtout rien faire et surtout pas travailler ». « Ils ont juste le droit de publier des Mémoires que personne ne lit. Je n'ai jamais accepté cette situation et, avec le temps, je me sens même de plus en plus libre », souligne-t-il.
La princesse et le président doit sortir en librairie le 1er octobre, quelques semaines seulement avant la parution du premier tome des Mémoires de Jacques Chirac.
Valéry Giscard d'Estaing a expliqué mercredi avoir inventé l'histoire d'amour entre un président français et une princesse britannique ressemblant comme deux gouttes d'eau à Lady Diana. Dans son roman La princesse et le président, l'ancien chef de l'État français entre 1974 et 1981 met en scène une idylle entre le...
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