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Législatives : juin 2009 - Tout le monde en parle

Un gouvernement, enfin !

Mardi 21 décembre 2021.
C'est un beau cadeau de Noël, rien à dire : nous avons enfin un ministère, il est vrai que c'est après douze années d'attente et de concoctions, mais nous avons un ministère...
C'est vrai que ce fut laborieux, mais l'attente a des bienfaits indéniables, elle fait tout accepter à un moment donné, celui où tous les protagonistes sont exténués et à bout de souffle.
Nul besoin d'en citer les membres. C'est comme d'habitude, on prend les mêmes, on mélange, on coupe, on redistribue, et s'il y a lieu, on recommence ; c'est étonnant que cela ait pris douze ans, mais...
Nul besoin non plus de parler de la déclaration ministérielle : c'est la même nébuleuse opaque et convertible, qui ne pose pas de problèmes puisqu'elle ne les mentionne pas, et les occulte sagement, loi de l'unanimité oblige.
Il est vrai que l'efficacité de certains ministres est quelque peu diminuée vu l'âge certain qu'ils accusent, douze ans s'étant écoulés, mais ô mon peuple, n'oublions pas l'indiscutable maturité acquise par les jeunes ministres durant tout ce temps ; la maturité, cela se mérite, cela se cherche, cela se paye.
D'ailleurs, combien étaient plus efficaces il y a douze ans ?
Les élections législatives ont été reportées trois fois pour permettre aux grands manitous de réfléchir dans la sérénité, pour concocter cette formation, et c'est pas pire, comme on dit au Québec : à quoi servent les élections, dites-le moi ? Ceux que nous élisons parce qu'ils sont bleus deviennent tout à coup multicolores, irisés comme l'arc-en-ciel, quoique fort peu porteurs d'espoir ! Bernés pour bernés, autant l'être sans agitation électorale stérile.
Réjouissez-vous, bon peuple, en cette période de fête : un ministère vous est né.
Écrit à la lumière de ma bougie, car ce machin qui s'appelait l'EDL s'est éteint en 2013, non privatisé s'il vous plaît.
C'est vrai que ce fut laborieux, mais l'attente a des bienfaits indéniables, elle fait tout accepter à un moment donné, celui où tous les protagonistes sont exténués et à bout de souffle.Nul besoin d'en citer les membres. C'est comme d'habitude, on prend les mêmes, on mélange, on coupe, on redistribue, et s'il y a lieu, on...