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Auto - Essai

Chevrolet Camaro : la « muscle car » est de retour !

L'attente n'aura pas été vaine... Laissé à l'abandon pendant plusieurs années, le mythe américain revient en force avec une réinterprétation explosive.

Retour sur une icône.
Lorsque Ford présenta sa Mustang en avril 1964, General Motors ne se montra pas vraiment impressionné, persuadé qu'il n'existait pas de marché pour un « petit » coupé sportif.
Quatre mois seulement après son lancement, 100 000 Mustang étaient sorties des chaînes de fabrication. L'ambiance au directoire de General Motors se dégrada considérablement.
Chevrolet ne pouvait donc que répliquer en présentant deux ans plus tard la Camaro. Petite anecdote : lorsqu'on demande alors aux responsables du projet chez Chevrolet à quoi l'étrange nom du bolide fait référence, ceux-ci ne s'en cachent pas : « Un petit animal vicieux, qui mange des mustangs. »
Cette première génération, avec sa large calandre, son long capot musculeux et ses hanches viriles, est d'une agressivité rare pour l'époque. Coupé 2+2 ou cabriolet, elle reçoit au fil de sa carrière divers six cylindres en ligne et V8 développant jusqu'à 375 ch (sur la monstrueuse version SS, équipée d'un bloc 6.5 litres).

Bad boy
Trois générations plus tard, la cinquième Camaro du nom est de retour après 7 ans d'absence.
Et le moins qu'on puisse dire est que cette dernière mouture est politiquement incorrecte ! C'est un engin irrationnel, fait pour provoquer le coup de cœur et raviver la nostalgie d'une époque bénie.
Avec son look bestial qui reprend les grandes lignes du mythique coupé seventies ainsi que des « perfs » décoiffantes, la Camaro joue pleinement la carte de bad boy. Une vraie bouffée d'oxygène au milieu d'un marché automobile chargé de voitures soporifiques...
Les lignes sont vraiment exquises : les ailes sont larges à souhait, la face avant est la plus agressive depuis très longtemps chez GM, le capot avant est gonflé à outrance et les passages de roues démesurés... pour accueillir des jantes de 19 ou 20 pouces.
Bref, à son bord, oubliez la discrétion.

Deux motorisations
Et le constructeur a évidemment eu la bonne idée de ne pas pousser la nostalgie jusqu'à nous resservir le châssis des américaines « à l'ancienne », qui ont longtemps contribué à la mauvaise image des sportives d'outre-Atlantique. Ici, on trouve tout ce qui fait un châssis moderne et efficace : essieu arrière multibras, suspensions indépendantes, freins Brembo...
Finalement, sous le capot, deux motorisations seront commercialisées pour le moment chez Impex,  l'agent de Chevrolet au Liban : un V6 de 3.6 l développant 306 chevaux (LS) et un plantureux V8 de 6.2 l dégageant la bagatelle de 428 chevaux (SS). Pas besoin de dire que les performances sont au rendez-vous !

 

Conclusion

 

Cette dernière Camaro ravive la nostalgie et nous propose une interprétation moderne de la sportive américaine. Tous les ingrédients sont réunis pour que la soupe plaise…

Retour sur une icône.Lorsque Ford présenta sa Mustang en avril 1964, General Motors ne se montra pas vraiment impressionné, persuadé qu'il n'existait pas de marché pour un « petit » coupé sportif.Quatre mois seulement après son lancement, 100 000 Mustang étaient sorties des chaînes de fabrication....

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