La Russie et Israël ont marqué mardi le 70e anniversaire du début de la Deuxième guerre mondiale en condamnant fermement toute négation de la Shoah et en insistant sur la contribution apportée par l'Union soviétique dans la défaite du fascisme.
Le président russe Dmitri Medvedev, s'est souvent offusqué ces derniers mois contre ce que Moscou a qualifié de tentatives de la part de certains de ses voisins occidentaux de sous-estimer la contribution des troupes soviétiques au cours de la Deuxième guerre mondiale.
A l'issue d'entretiens avec le président israélien, Shimon Peres, dans sa résidence d'été à Sotchi (sud de la Russie), M. Medvedev a indiqué que la tâche commune des deux pays devait être de faire en sorte que "la réalité de l'histoire ne soit pas déformée à des fins politiques".
"Nous exprimons notre profonde indignation vis-à-vis des tentatives de nier la grande contribution apportée par le peuple russe et d'autres peuples de l'Union soviétique à la victoire sur l'Allemagne nazie et aussi les (tentatives) de nier l'Holocauste des juifs européens", ont déclaré MM. Medvedev et Peres dans un communiqué commun.
"Aucune tentative de réviser l'histoire ne peut atténuer la réalité des faits", ont-ils ajouté.
Ce lien entre la négation de la contribution de l'URSS à la Deuxième guerre mondiale et celle de l'Holocauste intervient sur fond de controverses historiques entre la Russie et ses voisins à l'approche de l'anniversaire du début de la Deuxième guerre mondiale le 1er septembre.
Des historiens occidentaux irritent depuis longtemps la Russie en insistant sur le fait que les erreurs stratégiques de l'ex-dictateur soviétique Joseph Staline et les purges de son régime ont compliqué la tâche de l'Union soviétique pour vaincre l'Allemagne nazie.
Le président russe Dmitri Medvedev, s'est souvent offusqué ces derniers mois contre ce...
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