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Sport - Football - Spécial Lyon

Puel, an II

La saison n'a pas débuté, et Claude Puel a déjà la pression : Lyon a dépensé plus de 70 millions d'euros pour le recrutement, et la reconquête du titre est une priorité présidentielle, après un premier mandat de Puel en 2008-2009 vierge en termes de titres, une première depuis 2001 pour l'OL.

Le rôle
de Puel

Malgré l'absence de titres la saison dernière, le président Jean-Michel Aulas a confirmé Puel dans ses prérogatives de manager général, responsable de la politique sportive de l'OL. Mais « JMA » est sans doute le seul au conseil d'administration à soutenir encore l'ancien entraîneur lillois. Certains dirigeants historiques se sont agacés de son omniprésence.

Son fonctionnement
Puel veut tout régenter sur ce qui touche à l'équipe. Après avoir amené à Lyon le médecin avec lequel il collaborait à Lille, il a obtenu l'arrivée de Vincent Espié, le préparateur physique du LOSC, en remplacement de Robert Duverne, sommé de choisir entre l'OL et l'équipe de France.
Il a aussi réorganisé le secteur professionnel entre deux groupes, Pro1 et Pro2, pour les jeunes en postformation. Il a pleinement participé au recrutement. Ce n'était pas forcément le cas de ses prédécesseurs.
Sur le plan relationnel, Claude Puel a semble-t-il lâché un peu de lest avec ses joueurs, paraissant plus ouvert à la discussion avec eux.
En juin dernier, Jean-Alain Boumsong avait révélé que les méthodes de l'entraîneur lyonnais avaient brimé les joueurs pendant une partie de la saison et, presque, découragé l'équipe.
« C'était trop rigide, trop formaté. Il n'y avait pas de place pour le dialogue, l'improvisation, l'intuition. Il ne demandait pas l'avis des joueurs. S'il avait maintenu son comportement du début de saison, je crois que l'OL aurait terminé la saison en jouant une place pour la coupe Intertoto », avait encore dit le défenseur international.

Lutte de pouvoir
Toutefois, un jeu de pouvoir s'est instauré entre Puel et Bernard Lacombe, le conseiller de Jean-Michel Aulas. Cette situation n'est pas nouvelle car depuis 22 ans, le président a toujours cherché à diviser ses collaborateurs pour mieux diriger le club.
Jusqu'à présent, Lacombe a toujours survécu aux entraîneurs qui se sont succédé.
Son influence est très importante à l'OL et Aulas a certainement cherché à canaliser celle-ci en accordant des pouvoirs étendus à Puel.
« Ne vous faites pas de soucis. Bernard a toujours su jouer des coudes », a toutefois confié, au mois de juin, un membre du conseil d'administration.
Ainsi, Lacombe n'était pas favorable à la venue de Loïc Rémy, jugé trop cher pour un joueur formé au club et vendu il y a un an à Nice pour 8,5 M EUR (l'OL était prêt à proposer à Nice 16 millions d'euros, plus Anthony Mounier, valorisé à 4 M EUR).
L'arrivée de Michel Bastos de Lille pour 18 M EUR a également soulevé les réticences de Lacombe sur le prix du transfert.

La pression sur ses épaules
La saison n'a pas débuté, et Puel a déjà la pression. Les matches de préparation ont été plus ou moins bons, et août apparaît comme capital pour la suite.
Le tour de barrage de qualification pour la Ligue des champions (18-19 août, 25-26 août), évidemment très important pour l'OL qui joue cette compétition chaque année depuis 2000-2001, apparaît comme une étape capitale, surtout après une saison sans titre.
Le recrutement onéreux, 70 millions d'euros pour seulement quatre joueurs, effectué par le club rhodanien met aussi encore un peu plus de pression sur l'entraîneur.
La saison n'a pas débuté, et Claude Puel a déjà la pression : Lyon a dépensé plus de 70 millions d'euros pour le recrutement, et la reconquête du titre est une priorité présidentielle, après un premier mandat de Puel en 2008-2009 vierge en termes de titres, une première depuis 2001 pour l'OL.Le rôle...

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