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Moyen Orient et Monde - Espagne

Funérailles et alerte après l’offensive de l’ETA pour ses 50 ans

Le roi dénonce le terrorisme « le plus vil et le plus méprisable ».
L'Espagne était en alerte rouge après l'offensive meurtrière lancée par l'ETA pour marquer son 50e anniversaire hier.
Le roi Juan Carlos a vivement condamné les « attentats brutaux » qui ont fait deux morts et des dizaines de blessés cette semaine en Espagne, estimant que le terrorisme avait « de nouveau montré son visage le plus vil et le plus méprisable ». Le président français Nicolas Sarkozy a condamné « avec la plus grande fermeté » ces attentats et réitéré « la détermination de la France » à « soutenir activement » le gouvernement espagnol dans son « combat » contre l'ETA. Encadrés par d'importants moyens de sécurité, le prince héritier Felipe et son épouse Letizia ont présidé à la mi-journée les funérailles d'État de Carlos Saenz de Tejada Garcia, 28 ans, et Diego Salva Lezaun, 27 ans, les deux gardes civils tués la veille aux Baléares dans l'explosion d'une bombe. Le chef du gouvernement socialiste, José Luis Rodriguez Zapatero, et le chef de l'opposition, Mariano Rajoy, ont aussi assisté à la messe célébrée dans la cathédrale de Palma de Majorque. Sur les routes, dans les ports et à l'aéroport de l'île méditerranéenne bondée de touristes étrangers, un important dispositif policier était toujours actif pour retrouver les auteurs de l'attaque et prévenir un nouvel attentat. Deux suspects seraient identifiés et activement recherchés. Il s'agirait d'un couple ayant récemment loué une chambre d'hôtel à Palma de Majorque, selon le préfet des Canaries. La vice-présidente du gouvernement, Maria Teresa Fernandez de la Vega, s'est abstenue de confirmer cette information, appelant à « une extrême prudence » tant que l'enquête est en cours.
Le ministère de l'Intérieur a diffusé les photos de six membres de l'ETA activement recherchés, assorties d'un « appel aux citoyens » pour les localiser, sans préciser s'ils étaient soupçonnés d'implication dans les derniers attentats. Avec l'attentat des Baléares, précédé mercredi de l'explosion d'une fourgonnette qui a fait 64 blessés légers devant une caserne de Burgos (Nord), l'organisation armée basque a démontré sa capacité de nuisance, 50 ans après sa fondation sous la dictature franquiste, le 31 juillet 1959.
Cet attentat a porté à 828 le nombre de personnes tuées dans des attentats attribués par les autorités espagnoles à l'ETA en 41 ans de lutte pour l'indépendance du Pays basque, dont 95 % ont été commis après la mort de Francisco Franco.
L'Espagne était en alerte rouge après l'offensive meurtrière lancée par l'ETA pour marquer son 50e anniversaire hier.Le roi Juan Carlos a vivement condamné les « attentats brutaux » qui ont fait deux morts et des dizaines de blessés cette semaine en Espagne, estimant que le terrorisme avait « de nouveau...

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