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Iran : Rafsandjani dément toute "lutte pour le pouvoir" avec Khamenei

L'ex-président iranien Akbar Hachémi Rafsandjani a démenti dimanche toute "lutte pour le pouvoir" avec le Guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei dans la crise politique qui secoue le pays depuis la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad le 12 juin.

"La propagande des médias étrangers qui tentent de suggérer qu'il y a une lutte pour le pouvoir au plus haut niveau du régime est une injustice faite à la révolution islamique", a déclaré l'ancien président, un conservateur qualifié de "pragmatique", cité par l'agence Mehr.

M. Rafsandjani, 75 ans, a souligné l'amitié qui le liait depuis plus de 50 ans, bien avant la création de la République islamique en 1979, avec l'ayatollah Khamenei, de cinq ans son cadet.

Le Guide suprême "est un penseur progressiste et qui regarde vers l'avenir sur différents sujets", a expliqué l'ancien président.

Alors que M. Rafsandjani avait soutenu le candidat modéré Mir Hossein Moussavi pendant la campagne électorale, l'ayatollah Khamenei avait pris fait et cause pour M. Ahmadinejad, validant sa victoire contestée et dénonçant les manifestants accusant le camp vainqueur de tricherie.

Le mouvement de protestation massif qui a suivi la réélection de M. Ahmadinejad a plongé l'Iran dans sa plus grave crise politique depuis 1979. Au moins 20 personnes sont mortes en marge des manifestations qui ont secoué le pays depuis le 12 juin, selon un bilan officiel.

"Je garde espoir dans la capacité du Guide suprême, fort de son savoir-faire et son expérience, à résoudre les problèmes actuels et je m'en tiens aux solutions que j'ai proposées lors de la prière du vendredi", a assuré M. Rafsandjani.

Le 17 juillet, lors de son sermon pendant la prière hebdomadaire du vendredi à Téhéran, M. Rafsandjani avait affirmé que le pouvoir devait "retrouver la confiance" de nombreux Iraniens qui continuaient de douter de la validité des résultats de la présidentielle. Il avait notamment déploré les arrestations massives lors des manifestations contre les résultats de l'élection.

Ce prêche lui avait valu des critiques au sein du camp conservateur.

L'ancien président dirige aujourd'hui deux institutions clés du régime, l'Assemblée des experts et du Conseil de discernement, chargé notamment de surveiller le travail du Guide suprême.

L'ex-président iranien Akbar Hachémi Rafsandjani a démenti dimanche toute "lutte pour le pouvoir" avec le Guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei dans la crise politique qui secoue le pays depuis la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad le 12 juin.
"La propagande des médias étrangers qui tentent de...