Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Une Française accusée d'espionnage détenue en Iran depuis le 1er juillet (ministère)

Une universitaire française est en détention depuis le 1er juillet en Iran sous le chef d'inculpation d'espionnage, a annoncé lundi le ministère français des Affaires étrangères, qui a protesté auprès des autorités iraniennes et réclamé sa libération.

"La France condamne fermement l'arrestation le 1er juillet et la détention par l'Iran d'une universitaire française", selon le porte-parole du ministère, qui précise que la jeune femme a été arrêtée à l'aéroport alors qu'elle s'apprêtait à quitter l'Iran "après y avoir résidé pendant cinq mois".

"Le chef d'inculpation d'espionnage avancé par les autorités iraniennes ne résiste pas à l'examen", poursuit le quai d'Orsay, qui indique que l'ambassadeur iranien à Paris a été convoqué lundi au ministère.

Selon une source diplomatique proche du dossier, la Française était lectrice à l'université d'Ispahan (centre) et il lui est reproché d'avoir participé à des manifestations dans cette ville après la réélection du président Mahmoud Ahmadinejad.

L'accusation d'espionnage repose sur l'envoi d'un mail privé qu'elle avait envoyé à un de ses amis à Téhéran pour l'informer sur la situation à Ispahan, selon cette source.

La jeune femme a été arrêtée mercredi soir à l'aéroport de Téhéran alors qu'elle devait partir pour Beyrouth, et est détenue à la prison d'Evine, dans la capitale iranienne, a ajouté cette source.

"Nous appelons les autorités iraniennes à libérer immédiatement notre compatriote et à l'autoriser à quitter l'Iran pour la France", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

"La France a informé ses partenaires européens à ce sujet et en appelle à la solidarité de tous les Européens", a-t-il ajouté.

Depuis la présidentielle du 12 juin, l'Iran a durci le ton face aux pays occidentaux, accusés d'avoir fomenté la contestation interne contre la réélection de l'ultraconservateur Ahmadinejad.

Le Premier ministre britannique Gordon Brown, qui participait lundi au sommet franco-britannique à Evian, dans les Alpes françaises, a lancé lundi un avertissement à l'Iran, affirmant que les Européens étaient prêts à prendre des mesures "ensemble", en réponse à des mesures prises contre l'ambassade de Grande-Bretagne à Téhéran.

M. Brown avait annoncé le 23 juin l'expulsion de deux diplomates iraniens, après une décision de Téhéran d'expulser deux diplomates britanniques d'Iran.

Neuf employés locaux de l'ambassade britannique avaient également été arrêtés le 28 juin, et il en reste encore un en détention, selon Londres.

Une universitaire française est en détention depuis le 1er juillet en Iran sous le chef d'inculpation d'espionnage, a annoncé lundi le ministère français des Affaires étrangères, qui a protesté auprès des autorités iraniennes et réclamé sa libération.
"La France condamne fermement l'arrestation le 1er...