Max Mosley voulait créer une « classe éco » en 2010 pour favoriser l'arrivée de nouvelles équipes, en leurs proposant de fonctionner avec un budget plafonné à 45 millions d'euros (hors salaires des pilotes et frais de représentation) contre d'appréciables avantages techniques, ce que les équipes en place - exceptées Williams et Force India - ont jugeaient intolérable. Elles auraient dû faire tourner leurs vastes installations au ralenti, licencier pour réduire la masse salariale, ouvrir leurs comptes à des regards extérieurs Furieuse, la FOTA avait brandi la menace d'un championnat parallèle, dont elle avait fait transpirer l'ébauche du calendrier. Dix-sept épreuves dont dix puisées dans l'agenda actuel de la F1, avec Monaco en point d'orgue...
Un seul championnat
« Il n'y aura pas de séparation, mais il y aura un seul championnat en 2010. Nous avons trouvé un accord sur la réduction des coûts », a assuré Max Mosley, le président de la FIA, à la sortie du Conseil mondial, place de la Concorde. « Nous sommes convenus d'une réduction des coûts qui doit ramener les dépenses au niveau où elles étaient à la fin des années 90 », a-t-il ajouté.
Ce dernier n'a pas précisé s'il avait renoncé au « budget cap » ou abaissé le plafond à 100 millions d'euros, le minimum que la FOTA pouvait accepter pour 2010. En revanche, le Britannique âgé de 69 ans, devenu président de la FIA en 1991, a renoncé à briguer un nouveau mandat, en octobre prochain, contrairement à ce qu'il disait il y a encore quelques semaines.
« La vérité, c'est que c'était prévu depuis longtemps. Je l'ai promis à ma femme, je l'ai promis à tout le monde. Je vais avoir 70 ans et je suis assez vieux pour être le grand-père de tous ces pilotes », a plaisanté Max Mosley.