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Moyen Orient et Monde

Netanyahu et Berlusconi critiquent durement le régime iranien

Rome demande un moratoire sur l'expansion des colonies israéliennes. Israël approuve un plan de construction dans une colonie sauvage.
L'Italie et Israël ont durement critiqué hier le régime iranien, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu assurant que l'Iran représente « la principale menace » dans la région, à l'issue d'une rencontre à Rome avec Silvio Berlusconi. « La principale menace est le comportement agressif de l'Iran qui réprime son propre peuple », a déclaré à la presse M. Netanyahu, saluant « le courage de la population iranienne qui manifeste pour la liberté ».
« Nous sommes très préoccupés par la situation en Iran et nous avons fermement condamné, une fois de plus, les propos négationnistes prononcés dans le passé par des leaders iraniens », a déclaré pour sa part M. Berlusconi. « Nous avons également exprimé l'absolue contrariété de l'Italie face à la perspective que l'Iran puisse posséder des armes nucléaires », a ajouté M. Berlusconi.
Le chef du gouvernement italien a aussi soutenu M. Netanyahu, dont c'est le premier voyage en Europe depuis son élection en mars, sur la nécessité de démilitariser le futur État palestinien et sur l'existence d'Israël en tant qu'État juif. « C'est un soutien au Premier ministre, dont la visite débute sur un ton positif », ont commenté des sources de la délégation israélienne.
« Nous nous sommes permis d'attirer l'attention du Premier ministre sur la nécessité de donner des signaux forts sur l'arrêt de la colonisation qui autrement représenterait un obstacle à la paix », a poursuivi M. Berlusconi. « Nous apprécierions beaucoup un geste de la partie israélienne annonçant un moratoire sur l'expansion des colonies existantes. Alors que les négociations sont en cours, un moratoire serait très important », avait déclaré plus tôt le ministre des Affaires étrangères Franco Frattini, cité par l'agence ANSA.
Silvio Berlusconi s'est montré moins radical que le président américain Barack Obama, qui réclame un gel total de la colonisation. À propos des divergences avec les États-Unis, M. Netanyahu a fait preuve d'un certain optimisme en s'affirmant convaincu qu'il était possible de « trouver un arrangement » avec Washington. Il a toutefois annulé une rencontre prévue jeudi à Paris avec l'émissaire spécial américain George Mitchell qui devait notamment être consacrée aux colonies.
Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a par ailleurs approuvé un plan de construction de centaines de maisons dans une colonie sauvage en Cisjordanie occupée, a affirmé hier une ONG israélienne. « Le plan est destiné à créer une continuité territoriale » entre la colonie de Talmon et une implantation sauvage voisine, et « élargir la colonie aux dépens des villageois palestiniens dans la zone », a affirmé l'ONG Bimkom dans un communiqué. Ce projet, qui porte sur la construction de 300 unités résidentielles, attend encore un feu vert définitif au cours des mois à venir, précise toutefois Bimkom. La colonie de Talmon se trouve au nord-ouest de Ramallah, siège de l'Autorité palestinienne.
« C'est la deuxième fois au cours des derniers mois que le ministre de la Défense Barak approuve l'extension de colonies existantes ou de nouvelles colonies », affirme Alon Cohen-Lifshitz, un responsable de Bimkom. « Cela prouve que (Ehud) Barak n'a pas l'intention de geler la construction dans les colonies existantes, ni même d'empêcher d'en construire de nouvelles », poursuit-il.

L'Italie et Israël ont durement critiqué hier le régime iranien, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu assurant que l'Iran représente « la principale menace » dans la région, à l'issue d'une rencontre à Rome avec Silvio Berlusconi. « La principale menace est le comportement agressif de...

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