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Malgré les violences, Obama veut toujours tenter de renouer le dialogue avec l'Iran

Malgré les violences provoquées par la réélection contestée du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, le président américain, Barack Obama, a toujours l'intention d'essayer de renouer le dialogue direct avec les dirigeants iraniens, a dit son porte-parole mardi.

 

"Le président entend bien tenir l'engagement de parler directement au gouvernement iranien sur les questions qui relèvent de notre intérêt national", a dit Robert Gibbs devant la presse.

"Nos préoccupations quand il s'agit de l'Iran ne sont pas différentes de ce qu'elles étaient jeudi ou vendredi dernier", avant la présidentielle iranienne, a-t-il dit en citant le risque que l'Iran se dote de la bombe atomique et le soutien que l'administration américaine accuse le régime islamique d'apporter au terrorisme international.

"Le président entend toujours engager une action forte et une diplomatie fondée sur les principes pour défendre nos intérêts nationaux", a-t-il dit.

Le président américain Barack Obama a dit mardi avoir de "profondes inquiétudes" concernant la présidentielle iranienne et a exprimé autant de sympathie qu'il le pouvait à la contestation, mais a fait valoir qu'il ne serait "pas productif" de se mêler de politique intérieure iranienne.
Comme la veille, M. Obama s'est livré à un exercice délicat pour ne pas paraître lâcher les centaines de milliers d'Iraniens qui dénoncent les résultats de la présidentielle de vendredi comme un trucage, tout en tâchant de ne pas commettre le faux-pas de s'ingérer dans les élections iraniennes.
"J'ai déjà dit que j'avais de profondes inquiétudes quant à cette élection. Et je crois que le monde entier a de profondes inquiétudes quant à cette élection", a-t-il dit lors d'une apparition devant la presse au côté de son homologue sud-coréen Lee Myung-Bak à la Maison Blanche.
Mais, "étant donné l'histoire des relations entre les États-Unis et l'Iran, paraître se mêler... que le président américain paraisse se mêler des élections iraniennes n'est pas productif", a-t-il dit.
"Au bout du compte, c'est aux Iraniens de décider de la manière dont les choses vont se dénouer dans les jours et les semaines à venir", a-t-il dit.
"Mais je soutiens fortement ce principe universel qui veut qu'on écoute la voix du peuple et non pas qu'on la réprime", a-t-il dit.
Recourir à la violence pour réprimer une contestation pacifique, "ce n'est pas le genre de rapports qu'un gouvernement doit avoir avec son peuple", a-t-il dit.
"Je crois qu'il s'est produit quelque chose en Iran, qu'on remet en question les attitudes hostiles adoptées par le passé vis-à-vis de la communauté internationale, et qu'il y a des gens qui veulent plus d'ouverture, plus de débat et plus de démocratie", a-t-il dit.
Les partisans du président Mahmoud Ahmadinejad et ceux de son principal rival vaincu ont organisé mardi de nouvelles manifestations à Téhéran, alors que le numéro un du régime iranien Ali Khamenei s'est dit favorable à un recomptage partiel des voix si nécessaire.

 
"Le président entend bien tenir l'engagement de parler directement au gouvernement iranien sur les questions qui relèvent de notre intérêt national", a dit Robert Gibbs devant la presse.
"Nos préoccupations quand il s'agit de l'Iran ne sont pas différentes de ce qu'elles étaient jeudi ou vendredi dernier", avant la...