M. Netanyahu a en revanche refusé d'apporter son soutien à une solution à deux États (israélien et palestinien vivant côte-à-côte), comme le prévoit la Feuille de route, le plan de paix lancé en 2003 par le Quartette (États-Unis, UE, Russie, ONU) et accepté par Israël.
"Clairement, nous devons avoir certaines réserves concernant un État palestinien dans un accord sur le statut final" des territoires palestiniens, a déclaré M. Netanyahu. "Ces choses ont été clairement exprimées devant le président (américain Barack Obama) à Washington", a-t-il ajouté.
"Lorsque l'on parviendra à un accord sur la substance, nous parviendrons à un accord sur la terminologie", a-t-il précisé.
"Nous voudrions que tout accord permanent assure des relations pacifiques avec le peuple à nos côtés. Nous attendons des Palestiniens qu'ils arrêtent d'enseigner la haine contre Israël", a encore dit le chef du gouvernement israélien.
C'est la première fois que M. Netanyahu, qui a rencontré lundi dernier le président Obama à Washington, évoque un "État palestinien" depuis la victoire de son parti, le Likoud (droite), aux élections législatives du 10 février dernier et son arrivée au pouvoir le 31 mars.
La Feuille de route prévoit l'avènement d'un État palestinien par étapes, notamment la fin des violences et le gel de la colonisation juive.
Il a en revanche indiqué au cours de la réunion du cabinet que son gouvernement entendait poursuivre l'accroissement des colonies existantes en Cisjordanie mais sans en créer de nouvelles.
"Je n'ai pas l'intention de créer de nouvelles implantations mais ce n'est pas logique de nous demander de ne pas trouver de réponses à la croissance naturelle et d'interdir toute construction en Judée-Samarie (Cisjordanie, ndlr)", a-t-il déclaré.
M. Netanyahu a tenu ces propos alors que le gouvernement israélien est confronté à des pressions internationales, en particulier américaines, sur le gel de la colonisation en Cisjordanie occupée.
M. Netanyahu propose de concentrer les efforts sur le renforcement de l'économie en Cisjordanie, avant d'engager des négociations concernant un accord sur un statut définitif.
Et comme condition, il exige que les Palestiniens reconnaissent Israël comme État juif, ce qui a été rejeté par l'Autorité palestinienne.
A son retour de Washington, Benjamin Netanyahu avait indiqué avoir fait part au président américain de sa volonté de "lancer immédiatement" des pourparlers de paix avec les Palestiniens.
Il avait dit envisager un "arrangement" dans lequel Israéliens et Palestiniens vivraient côte-à-côte. Mais il a insisté sur le fait que tout règlement de paix "devrait répondre aux besoins sécuritaires d'Israël".
M. Netanyahu a en revanche refusé d'apporter son soutien à une solution à deux États (israélien et palestinien vivant côte-à-côte), comme le prévoit la Feuille de route, le plan de paix lancé en 2003 par le Quartette (États-Unis, UE, Russie, ONU) et accepté par Israël.
"Clairement, nous devons avoir...
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