Pas de meetings dans les lieux de culte
Mettant fin à une controverse entre majorité et opposition, la commission nationale électorale relevant du ministère de l'Intérieur a annoncé qu'il est interdit d'organiser des meetings électoraux dans les lieux de culte ou les salles publiques. Par contre, c'est aux autorités religieuses sur place de définir ce qui est lieu de culte et ce qui est salles adjacentes, où les meetings ne sont pas interdits.
Climat satisfaisant, constatent les FSI
La direction des FSI a démenti une opinion attribuée à son directeur général, Achraf Rifi, sur le risque d'incidents pouvant troubler le climat électoral. Les FSI sont satisfaites du plan de sécurité conjoint armée-FSI, et demandent aux médias d'être rigoureux dans la vérification de leurs informations, a affirmé un communiqué des FSI.
Les mohafez du Liban-Sud et de Nabatiyeh ont publié de leur côté un communiqué conjoint pour se féliciter du climat de coopération et du calme qui prévalent dans leurs régions respectives.
Émile Kanaan défend le patriarcat
Le candidat Émile Kanaan (indépendant-Metn) a affirmé hier que la campagne visant le patriarche maronite fait partie intégrante d'un plan visant à restreindre le rôle et l'autorité de l'Église maronite. Nul ne s'était permis, même aux pires époques de l'occupation ottomane ou de la tutelle syrienne, de s'en prendre à Bkerké comme l'ont fait certains membres de la communauté aujourd'hui, a-t-il poursuivi.
Mikati pour un plan d'urgence économique
L'ancien chef de gouvernement Nagib Mikati, allié à Tripoli au Courant du futur, estime que l'une des priorités du prochain gouvernement sera la mise en place d'un plan de sauvetage économique destiné à remédier aux graves déséquilibres entraînés par « les paralysies successives des dernières années », qui ont livré une véritable guerre d'usure à la population libanaise ».
M. Mikati pense aussi que l'une des priorités de l'après-élection sera l'élaboration d'une loi électorale moderne, sur base de la proportionnelle.
Ahdab se battra jusqu'au bout
Candidat indépendant à Tripoli, Misbah Ahdab (Renouveau démocratique, proche du 14 Mars), a affirmé hier qu'il se battra jusqu'au bout pour corriger la brèche faite à l'homogénéité électorale par la formation d'une « liste de compromis » de laquelle il a été écarté. Il a affirmé que le Courant du futur se tient à ses côtés, tacitement, en raison de ses positions inflexibles sur le tribunal international et les constantes du 14 Mars, contrairement à « l'autre partie » de la liste qui se présente comme centriste, mais dont le centrisme « ressemble fort à ce que Ghazi Kanaan imposait naguère à Tripoli ».
Aoun « maître nageur »
Le député et candidat Boutros Harb (Batroun) a salué l'annonce de la visite que doit effectuer dans sa circonscription, la semaine prochaine, Michel Aoun. « Ahlan, a-t-il lancé, ils ont besoin d'un bon maître nageur pour les sauver de la noyade ». Et Boutros Harb d'estimer difficile que Michel Aoun se trouve à nouveau à la tête d'un bloc de 35 députés dans la nouvelle Chambre. « Ce genre de propos est destiné à remonter le moral des troupes, a-t-il affirmé. La réalité du terrain est tout autre. L'achat de voix, les menaces, les fausses accusations lancées par certains, laissent croire qu'ils ne sont pas à même d'obtenir un bloc de 30-35 députés. Ce n'est ni par l'intimidation, ni par la force, ni par les grandes paroles qu'ils pourront influer sur l'électeur. Ce sont les urnes qui décideront, et nous aurions aimé les voir ne pas mélanger élections et manœuvres israéliennes. »
Les candidats du 14 Mars dans la Békaa-Ouest chez Gemayel
M. Amine Gemayel a reçu hier au siège central des Kataëb (Saïfi) les membres de la liste du 14 Mars dans la Békaa-Ouest et Rachaya : Robert Ghanem, Antoine Saad, Jamal Jarrah, Waël Abou Faour et Ziad Kadri.
« La liste du 14 Mars dans la Békaa-Ouest est véritablement le fer de lance du combat pour la souveraineté et l'indépendance du Liban, a dit M. Gemayel. Nous savons combien la situation de cette région connue pour ses sacrifices et sa résistance est délicate. Nous comptons sur la liste pour poursuivre cette résistance politique nationale. La démocratie parlementaire est en jeu, nous luttons pour une république modèle, loin des partis qui tentent d'imposer des régimes totalitaires contredisant nos traditions et allant à l'encontre de notre intérêt national ».
On terrorise Saïda, accuse Oussama Saad
Le candidat Oussama Saad (Saïda) proteste contre ce qu'il considère comme une intimidation de la population de Saïda par le Courant du futur, qui présente un échec de Fouad Siniora aux élections comme un coup porté à la présidence du Conseil. « C'est du chantage », estime-t-il, reprochant à de telles rumeurs de déstabiliser la ville.
M. Saad a par ailleurs accusé les États-Unis et l'Arabie saoudite d'appuyer « clairement » la candidature de Fouad Siniora, estimant que « l'idée même de sa candidature vient de l'étranger ». « A-t-on intérêt à transformer Saïda en un point d'appui à des projets régionaux et internationaux ? » s'est-il interrogé.
M. Saad a reçu hier la délégation d'observateurs européens du processus électoral.
Mettant fin à une controverse entre majorité et opposition, la commission nationale électorale relevant du ministère de l'Intérieur a annoncé qu'il est interdit d'organiser des meetings électoraux dans les lieux de culte ou les salles publiques. Par contre, c'est aux autorités religieuses sur place de définir ce qui est lieu de culte et ce qui est salles adjacentes, où les meetings ne sont pas interdits. Climat satisfaisant, constatent les FSI
La direction des FSI a démenti une opinion attribuée à son directeur général, Achraf Rifi, sur le risque d'incidents pouvant troubler le climat électoral. Les FSI sont satisfaites du plan de sécurité conjoint...