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Sport - Formule 1

Ferrari débouté de son référé contre la FIA

Ferrari, qui n'a pas obtenu gain de cause auprès de la justice française alors qu'elle voulait bloquer les changements de règlement prévus en formule 1 pour 2010, réfléchit à la possibilité de faire appel, selon un communiqué diffusé hier en marge du Grand Prix de Monaco.
Le tribunal de grande instance de Paris a rejeté hier la tentative de Ferrari de bloquer les nouveaux règlements de la fédération internationale instituant notamment une limitation du budget des écuries de formule 1.
Ferrari, seule écurie présente en compétition depuis la naissance de la F1 en 1950 et sept fois championne du monde des constructeurs depuis 2000, avait menacé avant cette décision de se retirer de la F1 en cas de maintien du nouveau règlement.
La « scuderia » soutenait à l'appui de son référé qu'elle disposait d'un droit de veto sur les modifications du règlement de la FIA qui vont, selon elle, défavoriser les grandes écuries et fausser la compétition.
Le juge Jacques Gondran de Robert a estimé que l'écurie italienne aurait dû exercer ce droit lors des réunions des 17 mars et 29 avril du Conseil mondial du sport automobile (CMSA), organe délibérant de la FIA, ce qu'elle n'a pas fait.
Jean Todt, représentant de Ferrari, a seulement voté contre la modification à ces réunions du CMSA, mais n'a pas signifié qu'il mettait son veto, ce qui rend son vote inopérant, conclut le tribunal.
« Il n'existe par ailleurs aucun dommage imminent qu'il conviendrait de prévenir ou trouble manifestement illicite auquel il faudrait mettre un terme », écrit le juge qui statuait en « référé » (urgence).
Ferrari peut faire appel et poursuivre la procédure sur le fond, en dehors de la procédure d'urgence.

Mosley s'est félicité du verdict
Le nouveau règlement, censé relancer une F1 en crise, propose aux écuries qui le souhaitent une plus grande liberté technologique en échange d'une limitation des budgets à 40 millions de livres sterling (environ 45 millions d'euros).
Ferrari, dont le budget serait, selon ses avocats, de 400 à 500 millions d'euros, combat cette réforme avec d'autres grandes écuries dont Renault, Toyota et Red Bull.
Le résultat de ce litige est crucial pour l'avenir de la F1, déjà assombri par la crise de l'industrie automobile, comme l'a montré le retrait de l'écurie Honda.
Les écuries doivent s'inscrire pour la prochaine saison de compétition avant le 29 mai.
Ni les avocats de Ferrari, qui est condamnée à payer les frais de procédure, ni ceux de la FIA n'étaient présents au rendu de la décision, prononcée par la justice française car la FIA a son siège à Paris.
Max Mosley, président de la FIA, s'est félicité du verdict.
« Aucun compétiteur ne devrait placer ses intérêts au-dessus de ceux du sport auquel il participe. La FIA, les écuries et nos partenaires commerciaux vont continuer à œuvrer au bien-être de la F1 en 2010 et au-delà », a-t-il déclaré.



Le tribunal de grande instance de Paris a rejeté hier la tentative de Ferrari de bloquer les nouveaux règlements de la fédération internationale instituant notamment une limitation du budget des écuries de formule 1.Ferrari, seule écurie présente en compétition depuis la naissance de la F1 en 1950 et sept fois championne du monde des constructeurs depuis 2000, avait menacé avant cette décision de se retirer de la F1 en cas de maintien du nouveau règlement.La « scuderia » soutenait à l'appui de son référé qu'elle disposait d'un droit de veto sur les modifications du règlement de la FIA qui vont, selon elle, défavoriser les grandes écuries et fausser la compétition.Le juge Jacques...
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