« Les employés de Ferrari n'en ont pas cru leurs yeux ce matin lorsqu'ils ont lu dans les journaux les noms des équipes qui ont fait part de leur intention de courir l'année prochaine en F1 », écrit la Scuderia sur son site Web.
« On peine à trouver de grands noms, de ceux pour qui on va dépenser 400 euros par personne pour un billet dans une tribune de Grand Prix (à quoi s'ajoutent les dépenses de voyage et de séjour...) », continue-t-elle, insistant : « Wirth Research, Lola, USF1, Epsilon Euskadi, RML, Formtech, Campos, iSport : voilà quelles sont les équipes qui, l'année prochaine, devraient concourir dans la F1 à deux vitesses voulue par (Max) Mosley. »
« Mais un championnat du monde avec ces équipes, avec tout le respect qu'on leur doit, peut-il avoir la même valeur que la F1 d'aujourd'hui, où s'affrontent Ferrari, les grands constructeurs automobiles et les équipes qui ont fait l'histoire de ce sport ? Ne serait-ce pas plus juste de l'appeler formule GP3 ? » conclut le communiqué.