Au moins 34 personnes ont été tuées et 72 autres blessées hier soir dans un attentat à la voiture piégée dans un quartier majoritairement chiite de Bagdad. Après des mois de baisse des violences, líIrak connaît un regain díattentats et díassassinats, notamment contre la communauté chiite majoritaire dans le pays. Avril a été le mois le plus sanglant en Irak depuis septembre 2008, avec 355 personnes tuées, selon des chiffres officiels. Bagdad et les provinces de Ninive (Nord), dont Mossoul est la capitale, et Diyala (Centre) sont les principaux foyers de violences. Ces attentats rappellent les attaques coordonnées perpétrées dans des zones chiites en 2006, au plus fort des violences confessionnelles et auxquelles répondaient les miliciens chiites par líenlèvement et le meurtre de sunnites. Líarmée irakienne a imputé jeudi dernier aux partisans de líex-président Saddam Hussein la responsabilité de la vague díattentats, estimant quíils visaient vraisemblablement à exacerber les « violences confessionnelles » entre chiites et sunnites.
Moyen Orient et Monde
Irak
OLJ / le 21 mai 2009 à 00h10
Au moins 34 personnes ont été tuées et 72 autres blessées hier soir dans un attentat à la voiture piégée dans un quartier majoritairement chiite de Bagdad. Après des mois de baisse des violences, líIrak connaît un regain díattentats et díassassinats, notamment contre la communauté chiite majoritaire dans le pays. Avril a été le mois le plus sanglant en Irak depuis septembre 2008, avec 355 personnes tuées, selon des chiffres officiels. Bagdad et les provinces de Ninive (Nord), dont Mossoul est la capitale, et Diyala (Centre) sont les principaux foyers de violences. Ces attentats rappellent les attaques coordonnées perpétrées dans des zones chiites en 2006, au plus fort des violences confessionnelles et auxquelles répondaient les miliciens chiites par líenlèvement et le meurtre de sunnites. Líarmée irakienne a imputé jeudi dernier aux partisans de líex-président Saddam Hussein la responsabilité de la vague díattentats, estimant quíils visaient vraisemblablement à exacerber les « violences confessionnelles » entre chiites et sunnites.