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Liban

Aoun défend les propos de Nasrallah sur le 7 mai

« Je comprends le langage utilisé par sayyed Hassan Nasrallah comme si c'était le mien. Souvent, mes propos sont mal interprétés, pris hors leur contexte ou exagérés. » C'est ce qu'a affirmé le chef du Courant patriotique libre, Michel Aoun, qui commentait l'avant-dernier discours, vendredi dernier, du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, notamment ses déclarations concernant les incidents du 7 mai 2008. À ce sujet, M. Aoun a précisé que ce que le chef du parti chiite a voulu dire, c'est que « son intervention rapide à Beyrouth a mis un terme à la zizanie et a empêché des développements ultérieurs. Mais je conviens avec lui du fait que le gouvernement a commis la plus grosse bêtise le 5 mai (2008) ».
M. Aoun, qui s'exprimait à l'issue de la réunion hebdomadaire du Bloc du changement et de la réforme, a également répondu à une question portant sur la polémique suscitée par les propos de l'ancien ministre, Sleimane Frangié, accusant le chef de l'État, Michel Sleiman, d'avoir un parti pris dans les élections.
À ce sujet, le chef du CPL a indiqué qu'il n'avait pas pris contact avec le président Sleiman depuis un certain temps, soulignant que les propos de M. Frangié sont le fruit d'une discussion qu'il avait eue avec un délégué du président et dont il n'avait pas été témoin.
Interrogé par ailleurs sur les informations faisant état de pressions, exercées par les présidents de municipalités du Metn surtout, sur les électeurs, et sur les mesures que devrait prendre le ministre de l'Intérieur, Ziyad Baroud, pour mettre un terme à ces ingérences, il a répondu : « Ces exactions ne sont pas secrètes. Des personnes sont convoquées à des réunions depuis un certain temps. L'un des candidats convoque des électeurs et leur donne des indications de vote. De leur côté, les présidents des municipalités et des fédérations de municipalités menacent les employés. Le même scénario a lieu dans les offices des eaux, notamment au Kesrouan où l'un des employés, Antoine Fahd, exploite sa position à des fins électorales. Toute la région s'en plaint », a-t-il dit.
À la question d'un journaliste qui lui disait que certaines informations faisaient état d'un officier des renseignements qui travaille pour le compte de la liste du changement et de la réforme à Achrafieh, M. Aoun a affirmé que le CPL « lutte contre toute ingérence dans les élections de la part des services quels qu'ils soient, et contre toute politisation des institutions. Je ne couvrirai aucune personne qui contrevient à cela », a-t-il assuré.
« Je comprends le langage utilisé par sayyed Hassan Nasrallah comme si c'était le mien. Souvent, mes propos sont mal interprétés, pris hors leur contexte ou exagérés. » C'est ce qu'a affirmé le chef du Courant patriotique libre, Michel Aoun, qui commentait l'avant-dernier discours, vendredi dernier, du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, notamment ses déclarations concernant les incidents du 7 mai 2008. À ce sujet, M. Aoun a précisé que ce que le chef du parti chiite a voulu dire, c'est que « son intervention rapide à Beyrouth a mis un terme à la zizanie et a empêché des développements ultérieurs. Mais je conviens avec lui du fait que le gouvernement a...
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