Brèves

La FID lance sa campagne de la Journée mondiale du diabète

La Fédération internationale du diabète (FID) a lancé la campagne 2009 de la Journée mondiale du diabète sur le thème « Comprenez le diabète et prenez-en le contrôle », qui s'étalera sur cinq ans. Célébrée le 14 novembre de chaque année, la Journée mondiale du diabète est depuis 2007 une des Journées officielles des Nations unies.
« Nombreuses sont les personnes qui ne sont pas conscientes de la menace que représente le diabète pour les individus, les familles et les communautés », estime Phil Riley, directeur de la campagne de la Journée mondiale du diabète de la FID.
Pour les personnes atteintes de diabète, le slogan de la campagne sera ainsi un message d'émancipation par l'éducation. Pour les gouvernements, il vise à mettre en place de stratégies et de politiques efficaces de prévention et de contrôle du diabète afin que les citoyens atteints de diabète ou à risque reçoivent les meilleurs soins possible. Pour les professionnels de la santé, ce slogan est un appel à améliorer leurs connaissances pour en mettre en application les nouvelles recommandations. Pour le public enfin, il s'agit de comprendre l'importance de l'impact du diabète et, lorsque possible, d'éviter ou de retarder la survenue de la maladie et ses complications.

La Bulgarie interdit la cigarette à partir de juin

Une interdiction de fumer sur les lieux publics sera imposée en Bulgarie à partir du 1er juin 2010, a décidé le Parlement. Un amendement dans ce sens à la loi sur la santé publique a été soutenu par 71 voix pour, 32 contre et 12 abstentions, mais la moitié des élus n'a pas participé au vote.
La Bulgarie a interdit depuis 2005 de fumer dans les bâtiments d'État. Des zones non-fumeurs ont été établies dans les cafés et les restaurants, mais elles sont rarement respectées dans ce pays qui compte le plus fort taux de fumeurs de l'Union européenne.
Selon une étude du Centre de protection de la santé publique, 52,4 % des hommes et 38,1 % des femmes en Bulgarie fument régulièrement.

Les Australiens sont plus gros, mais contents de leur santé

L'Australie, autrefois nation d'athlètes, est aujourd'hui un pays plus grassouillet, mais les Australiens semblent contents de leur santé, selon une étude du Bureau australien des statistiques (ABS), incluant 22 000 individus.
Plus de 60 % des Australiens sont soit obèses, soit en surpoids, selon des chiffres de l'ABS qui révèlent une grosse augmentation, par rapport aux études passées.
Les Australiens les plus gros sont les hommes et les personnes âgées, tandis qu'un quart des enfants sont en surpoids ou obèses. Les Australiens semblent toutefois nier la question. L'ABS a découvert qu'ils mentaient sur leur poids et affirmaient être plus minces qu'ils ne l'étaient réellement. Ainsi, près de 90 % des personnes obèses ou en surpoids jugeaient leur santé « bonne à excellente ».

La climatisation améliore la qualité de l'air dans les voitures

La climatisation dans les voitures réduit de 80 % la quantité de microbes, de spores et de particules par rapport à l'air extérieur, une aide pour les personnes atteintes d'allergies ou de maladies respiratoires, selon une étude allemande présentée dans le cadre du Congrès européen de microbiologie clinique et des maladies infectieuses (CEMCMI) qui s'est tenu à Helsinki.
Dans cette étude présentée, une équipe de l'École supérieure de médecine de Hanovre a étudié la qualité de l'air dans trois voitures vieilles de 5 à 12 ans équipées de l'air conditionné.
La qualité microbiologique de l'air a montré une « amélioration considérable », passant de 80,5 à 88,7 % lorsque les climatiseurs étaient en marche, ont observé les chercheurs du nord de l'Allemagne. Ils ont néanmoins souligné que l'étude avait été menée dans des voitures dont les systèmes de climatisation avaient été convenablement entretenus et dont les filtres à air étaient régulièrement changés.
L'équipe scientifique a recommandé aux automobilistes de vérifier leur climatisation dès qu'ils détectent une odeur suspecte.

Les femmes jugent le vin compatible avec un régime alimentaire équilibré

Environ 85,5 % des femmes jugent le vin compatible avec un régime alimentaire équilibré, selon une enquête réalisée auprès de 4 306 consommatrices de vin de plus de dix-huit ans en France, en Grande-Bretagne, en Allemagne, au Japon et aux États-Unis.
Par ailleurs, six consommatrices de vin sur dix (62,6 %) déclarent boire un verre de vin au moins une fois par semaine. Les femmes boivent du vin parce qu'elles en « aiment le goût » (79,3 %) et parce que « cela se marie bien avec la nourriture » (69 %). Elles ne sont que 12,3 % à déclarer en consommer parce que « c'est bon pour (leur) santé » et 10,8 % parce que « c'est à la mode ».

Un demi-verre de vin par jour augmente l'espérance de vie de 5 ans

Boire jusqu'à un demi-verre de vin par jour peut prolonger l'espérance de vie de cinq ans chez les hommes, selon une étude néerlandaise publiée dans le Journal of Epidemiology and Community Health.
Consommer jusqu'à 20 grammes d'alcool, quel qu'il soit, par jour permet de vivre environ deux ans de plus, selon cette étudie réalisée par l'Université de Wageningen aux Pays-Bas. Au-delà de cette quantité, l'espérance de vie commence à diminuer.
Les hommes qui ne boivent que du vin (l'étude ne précise pas de couleur), à condition de ne pas dépasser un demi-verre par jour, voient leur espérance de vie prolongée d'environ deux ans et demi par rapport à ceux qui consomment régulièrement de la bière ou d'autres alcools. Mais ils peuvent espérer vivre cinq ans de plus que ceux qui ne boivent pas d'alcool du tout, a conclu cette étude menée auprès de 1 400 hommes suivis sur quatre décennies, entre 1960 et 2000.
Les chercheurs de l'Université néerlandaise ont analysé le type d'alcool consommé, la quantité, le poids et la consommation éventuelle de tabac des hommes étudiés, tous styles de vie, origine sociale et habitudes alimentaires confondus.
La consommation de vin permet notamment de réduire les risques de maladies coronariennes ou cérébrovasculaires, a conclu cette étude, qui a également permis de constater que la proportion des hommes buvant de l'alcool avait presque doublé sur les 40 ans de l'étude, passant de 45 % en 1960 à 86 % en 2000. La proportion des consommateurs de vin est passée de deux à 44 % sur la même période.