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Liban

Les législatives en bref

Un numéro vert

Le ministère de l'Intérieur a mis en place un numéro vert à l'attention de chaque citoyen souhaitant s'informer de quoi que ce soit concernant le scrutin du 7 juin prochain. Il s'agit du 1790.

Bientôt une réunion au Bristol

Une réunion élargie de tous les pôles du 14 Mars se tiendra la semaine prochaine à l'hôtel Le Bristol, un des lieux naturels de ce genre de rencontres depuis le 14 février 2005, et à l'issue de laquelle une prise de position claire et nette sur la cohésion post-7 juin sera annoncée. C'est le député du Batroun, Antoine Zahra, qui l'a affirmé hier, précisant que les listes de la majorité sont censées être closes avant ce rendez-vous. Il a également assuré que les concertations autour du nœud d'Achrafieh (Richard Kouyoumjian ou Serge TerSarkissian) se poursuivent et que la bonne volonté prévaut.

La question et le constat de Souhaid

« Est-ce que le général Aoun et ses partisans sont conscients du danger que représente le triomphe de la logique des mini-États ? » s'est interrogé hier Farès Souhaid, candidat à l'un des sièges maronites de Jbeil et secrétaire général de l'Alliance du 14 Mars. « Est-ce qu'ils se rendent compte qu'ils assurent ce faisant une couverture chrétienne à des armes illégales, à une révolution qui n'est ni libanaise ni même arabe ? » a-t-il poursuivi, relevant que les conflits acerbes au sein du 8 Mars « prouvent que ce camp se divise en deux, avec une aile syrienne et une autre iranienne ».

La mise en garde de Pharaon

Les pôles de la liste du 14 Mars à Beyrouth I ont participé à un dîner donné à Achrafieh au cours duquel Michel Pharaon a dénoncé « la campagne menée contre la présidence de la République, l'armée, la justice, le gouvernement et toutes les institutions officielles : ils veulent vendre la patrie. Ils essaient d'improviser un plan B en cas d'échec aux législatives. Et je vous le garantis : ils vont perdre. Ils veulent retourner aux méthodes de l'avant-Doha », a mis en garde le député Pharaon. Quant à Nadim Gemayel, il a relevé que le camp du 8 Mars « prépare ces élections depuis des années, voilà pourquoi le scrutin est crucial ».
« Nous avons eu trop de guerres ; nous voulons vivre dignement et en paix. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour trouver une solution aux problèmes d'éducation et de santé qui minent ce quartier et je resterai à vos côtés durant les quatre prochaines années », a promis pour sa part Nayla Tuéni au cours d'un meeting populaire tenu à Karm el-Zeitoun.
Concernant l'autre liste, le vice-président du Conseil Issam Abou Jamra a consacré sa journée à des entretiens divers et variés, dont un avec une délégation du centre Carter, un autre avec des enseignants de l'UL et un troisième avec une délégation des habitants de Gemmayzé. Son colistier Nicolas Sehnaoui a pour sa part demandé à ses partisans de ne pas accrocher ses photos sur les murs.

« L'unilatéralisme lunatique » de Hachem

Les députés Walid Khoury et Abbas Hachem, ainsi que Simon Abi Ramia (candidats du Bloc du changement et de la réforme présidé par Michel Aoun) ont effectué une tournée dans plusieurs villages du caza de Jbeil, où ils ont discuté avec bon nombre d'habitants et de moukhtars. « Il existe des candidats qui tirent leur force du chef de l'État », s'est plaint le député Walid Khoury, tandis que Abbas Hachem assurait que « l'unilatéralisme lunatique n'est plus de mise : le véritable partenariat arrive ».
Sur la liste des indépendants, l'ancien député Nazem Khoury, ancien conseiller de Michel Sleiman, a martelé que le but principal de la première présidence est de défendre la Constitution et les institutions de l'État.

L'effervescence à Tripoli...

Un meeting populaire a été organisé à l'hôtel Quality Inn de Tripoli en soutien à la liste de la Solidarité née de l'alliance Hariri-Mikati-Safadi, et auquel assistaient Nagib Mikati, les députés Badr Wannous et Mohammad Kabbara, un représentant du ministre Mohammad Safadi (absent pour cause de Conseil des ministres), ainsi que les candidats Robert Fadel et Samer Saadé. « Nous exhortons tout le monde à éviter les discours qui crispent et qui mobilisent », a martelé l'ancien Premier ministre (qui a également insisté sur la « sincérité » et la « loyauté » à l'égard de Tripoli et de ses habitants), tandis que le député Jisr insistait sur le fait qu'il fallait choisir entre « le projet de l'État et le mini-État des milices ».
Quant au candidat Ahmad Karamé, également sur la liste de la Solidarité, il a insisté sur le respect de l'accord de Taëf, seule Constitution d'un Liban indépendant.
De son côté, le député Misbah Ahdab, qui mène la course en solo, a réitéré une énième fois qu'il ne compte aucunement retirer sa candidature. « J'irai jusqu'au bout et je suis convaincu du soutien des Tripolitains », a-t-il martelé au cours d'un meeting populaire avec les propriétaires des khans de savon.

L'exigence d'O. Saad

« Il faut installer des garde-fous à même d'empêcher l'exploitation de postes officiels afin d'influencer le choix des électeurs. » Cette exigence, c'est le député Oussama Saad, candidat à sa propre succession à Saïda, qui l'a émise à l'issue d'un entretien avec le ministre de l'Intérieur Ziyad Baroud.

L'équation Fatfat

Le député Ahmad Fatfat, candidat à sa propre succession dans le caza de Denniyé, a assuré hier au cours d'un rassemblement monstre que la paix « ne peut advenir que grâce au projet de Saad Hariri et de l'ensemble des pôles du 14 Mars ». À ses côtés, étaient présents ses deux colistiers Kassem Abdel-Aziz et Hachem Alameddine.

Dans le caza du Batroun...

Le dîner annuel des Forces libanaises au Batroun a été organisé à Kfifane en présence des représentants des députés Boutros Harb et Antoine Zahra. Les interventions ont surtout évoqué la solidarité du 14 Mars sur l'ensemble du territoire libanais - et notamment dans ce caza.
D'autre part, les habitants du village de Ebrine, toujours dans le caza du Batroun, ont publié un communiqué dénonçant les projets « illusoires » présentés par le ministre-candidat Gebrane Bassil.

Kanaan pendu au téléphone

Le député du Metn Ibrahim Kanaan a reçu hier une kyrielle d'appels téléphoniques condamnant l'incendie qui a visé son domicile familial à Maameltein : le chef du CPL Michel Aoun, les ministres Ghazi Zeaïter, Alain Tabourian et Mohammad Chatah, l'ancien ministre Sleimane Frangié, sans oublier tous ses colistiers au sein du Bloc du changement et de la réforme. Il a également été appelé à deux reprises par le ministre de l'Intérieur Ziyad Baroud, qui a personnellement pris en mains le dossier et qui a révélé que les premières investigations montrent que le sinistre est d'origine criminelle, mais refusant d'accuser quelque partie que ce soit.
Un numéro vertLe ministère de l'Intérieur a mis en place un numéro vert à l'attention de chaque citoyen souhaitant s'informer de quoi que ce soit concernant le scrutin du 7 juin prochain. Il s'agit du 1790.Bientôt une réunion au BristolUne réunion élargie de tous les pôles du 14 Mars se tiendra la semaine prochaine à l'hôtel Le Bristol, un des lieux naturels de ce genre de rencontres depuis le 14 février 2005, et à l'issue de laquelle une prise de position claire et nette sur la cohésion post-7 juin sera annoncée. C'est le député du Batroun, Antoine Zahra, qui l'a affirmé hier, précisant que les listes de la majorité sont censées être closes avant ce rendez-vous. Il a...
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