"Il faut arrêter les murs. Personne en définitive ne veut des murs qui ont pour tous un coût très élevé" estime le président israélien Shimon Peres dans une interview au quotidien du Vatican l'Osservatore Romano daté de jeudi.
A la question "Quel est l'avenir d'Israël et du Moyen-Orient?", M. Peres répond: "il faut arrêter l'usage des armes et de la violence. Il faut arrêter les murs. Personne en définitive ne veut des murs qui ont pour tous un coût très élevé."
"Il faut ensuite permettre à la population d'entrer dans une nouvelle ère de science et de technologie qui n'est pas en contradiction avec les Ecritures (...) Mais plus que tout nous devons ouvrir les frontières et les coeurs pour permettre à nos enfants de vivre un avenir de paix", affirme le chef de l'Etat hébreu.
La vision de deux Etats indépendants, limitrophes et en paix est "encore valable", affirme encore Shimon Peres.
"Le précédent gouvernement l'avait acceptée et le Premier ministre actuel a indiqué qu'il se conformerait aux résolutions du gouvernement précédent. C'est celle-ci la position réelle, indépendamment de toute autre interprétation" explique le président israélien.
"L'ensemble du message du pape a été un message positif et pourrait avoir des conséquences importantes" pour la Paix au Proche-Orient estime enfin M. Peres tirant par avance un premier bilan de la visite de Benoît XVI dans la région.
Israël a érigé à partir de 2003 une barrière, séparant l'Etat juif de la Cisjordanie. Présentée par Israël comme une "clôture antiterroriste", la barrière, qui doit s'étendre à terme sur plus de 650 km, est qualifiée de "mur de l'apartheid" par les Palestiniens. Elle empiète sur la Cisjordanie et rend extrêmement problématique la création d'un Etat palestinien viable.
A la question "Quel est l'avenir d'Israël et du Moyen-Orient?", M. Peres répond: "il faut...
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