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Liban

Boueiz et Abi-Nasr à fleurets… très peu mouchetés

La polémique a continué d'enfler hier entre le député Nehmetallah Abi-Nasr et l'ancien ministre Farès Boueiz.
Le premier a ainsi tenu une conférence de presse, commençant par faire remarquer qu'il n'entendait nullement entrer dans une controverse avec qui que ce soit, « surtout pas avec ceux qui avaient menacé de nous couper la langue et de nous casser la figure, avant de nous traiter de poussins. Le fait qu'il ait perdu les nerfs à ce point après qu'on lui eut dit qu'il n'y avait pas de place pour lui parmi les libres, pas de place pour lui dans cette cage à poussins dans laquelle pourtant il aurait tout fait pour entrer - il haletait pour y être - ne nous a nullement étonnés », a asséné le député du Kesrouan.
« Il a perdu à tous les tests : celui de l'engagement, celui de la transparence, celui de la morale ; il a échoué à tout, il se pavanait comme un paon devant les caméras, juste avant de perdre tout son plumage irisé », a-t-il poursuivi, rappelant que Farès Boueiz, qui « a légalisé la tutelle syrienne au nom de la diplomatie libanaise, trottinait aux quatre coins de la planète derrière Farouk el-Chareh et le suivait comme son ombre ».

La réponse de Boueiz
La réponse de l'ancien ministre des Affaires étrangères n'a pas tardé.
« Je n'ai jamais rien fait ni haleté pour entrer dans la cage aux poussins, surtout que les contours de cette cage se sont précisés il y a plus de huit mois lorsque (Nehmetallah) Abi-Nasr s'était fendu d'une thèse que personne ne lui avait demandé de faire... », a-t-il commencé par dire. « Je préfère mille fois ne pas m'engager si l'engagement équivaut à un projet de putsch contre le pays, à une volonté de le ramener à ce qu'il était en 2007 ; et je tire fierté de ce désengagement comme chaque fois que j'ai estimé que ce pays était en danger... Le paon reste bien plus fier que le poussin, son plumage irisé bien plus éclatant que ton poil terne... Je n'ai traité qu'avec le président et le ministre des Affaires étrangères de Syrie, alors que toi, tu te traînais aux portes des adjoints des sous-fifres des Syriens - et dans tous les cas, je n'ai jamais atteint un jour la qualité de cette relation avec la Syrie telle que vous l'avez instaurée, toi et ton groupe, et tu oses t'exprimer ? » a répliqué l'ancien ministre.
La polémique a continué d'enfler hier entre le député Nehmetallah Abi-Nasr et l'ancien ministre Farès Boueiz.Le premier a ainsi tenu une conférence de presse, commençant par faire remarquer qu'il n'entendait nullement entrer dans une controverse avec qui que ce soit, « surtout pas avec ceux qui avaient menacé de nous couper la langue et de nous casser la figure, avant de nous traiter de poussins. Le fait qu'il ait perdu les nerfs à ce point après qu'on lui eut dit qu'il n'y avait pas de place pour lui parmi les libres, pas de place pour lui dans cette cage à poussins dans laquelle pourtant il aurait tout fait pour entrer - il haletait pour y être - ne nous a nullement étonnés », a asséné le...
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