Le chef du Front de l'action islamique (FAI), principal parti d'opposition et branche politique des Frères musulmans en Jordanie, a annoncé sa démission hier, peu après avoir réclamé du pape des excuses pour ses propos controversés sur l'islam. Mais le secrétaire général du FAI, Zaki Bani Rcheid, a affirmé que sa démission n'avait « rien à voir » avec ses critiques contre Benoît XVI. « J'ai démissionné pour ouvrir la voie à une étape de transition au sein du parti et à l'élection d'un nouveau conseil législatif », a-t-il dit à l'AFP. « Ma décision n'a rien à voir avec le pape. Il existe des différences de vue dans le mouvement islamiste, mais je n'ai pas fait l'objet de pressions pour démissionner », a-t-il ajouté. « La démission de Rcheid est le résultat d'un conflit interne entre les faucons et les colombes au sein des Frères musulmans et sa branche politique, le FAI », a estimé l'analyste politique Mohammad Abou Roumman. Le FAI occupe six sièges à la Chambre basse du Parlement qui en compte 110.
Le chef du Front de l'action islamique (FAI), principal parti d'opposition et branche politique des Frères musulmans en Jordanie, a annoncé sa démission hier, peu après avoir réclamé du pape des excuses pour ses propos controversés sur l'islam. Mais le secrétaire général du FAI, Zaki Bani Rcheid, a affirmé que...
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