Le Werder Brême va disputer coup sur coup deux finales, en Coupe de l'UEFA, puis en Coupe d'Allemagne : de quoi oublier une piètre saison en championnat d'Allemagne, où il retrouve... Hambourg demain, et fêter en grande pompe le probable départ de son joyau brésilien Diego.
À quoi tient une saison ? Peut-être à cette boulette de papier qui, jeudi soir, a joué un mauvais tour au défenseur d'Hambourg, Michael Gravgaard.
À la 83e min, le Danois s'apprêtait à dégager en touche un ballon sans grand danger, mais l'amas de gobelets en carton lancé sur le terrain par des supporteurs l'a dévié en corner.
Sur ce corner, le Werder prenait le large (3-1) et validait son billet pour la finale de la Coupe de l'UEFA le 20 mai contre le Shakhtar Donetsk.
L'incident n'a sans doute pas modifié le cours de la demi-finale retour remportée finalement 3-2, mais illustre la drôle de saison du Werder, méconnaissable en championnat (10e), impressionnant en Europe.
« Il faut bien sûr un peu de chance pour en arriver là, mais ce n'est pas le fruit du hasard. Cette équipe a un gros potentiel, même si elle ne l'a pas prouvé en championnat », a insisté Klaus Allofs, son directeur sportif.
Incapables de battre des équipes de bas de tableau, les joueurs de Thomas Schaaf, éliminés dès la phase de poule de la Ligue des champions, ont fait chuter sur la route d'Istanbul l'AC Milan, Saint-Étienne, Udinese et Hambourg.
Invaincu à l'extérieur
À l'extérieur, le Werder ne craint personne : loin du Weserstadion, les « Verts » sont invaincus depuis août en Europe (six nuls dont un sur le terrain de l'Inter en C1, une victoire) et se sont qualifiés pour la finale de la Coupe d'Allemagne avec cinq succès, notamment à Wolfsburg (5-2) et Hambourg (1-1 a.p., 3 t.a.b. à 1).
« Disputer deux finales en dix jours, c'est extraordinaire, c'est presque unique alors que beaucoup de joueurs n'en disputeront jamais aucune dans leur carrière », a martelé l'international allemand Torsten Frings.
Mais le Werder, vainqueur de la défunte C2 en 1992, sera privé à Istanbul de Diego, qui sera suspendu : une absence qui devrait être bientôt définitive, puisque les négociations avec la Juventus Turin en vue de son transfert pour 25 à 30 M d'euros devraient être finalisées la semaine prochaine.
« Il va bien sûr beaucoup nous manquer à Istanbul, il a encore montré quel joueur extraordinaire il est », a regretté Thomas Schaaf.
Mais l'entraîneur allemand, qui fêtera demain son dixième anniversaire aux commandes du Werder, n'a pas encore la tête à Istanbul ni à Berlin où se déroulera le 30 mai la finale de la Coupe d'Allemagne face à Leverkusen.
« Les finales sont encore loin de nous, nous avons encore des matches importants à gagner », a insisté Schaaf, en référence au quatrième acte en 19 jours du derby contre Hambourg.
Après avoir écoeuré le HSV en Coupe d'Allemagne et en Coupe de l'UEFA, le Werder peut, lors de la 31e journée, écarter encore un peu plus du titre son grand rival, 5e à cinq points du leader Wolfsburg.
À quoi tient une saison ? Peut-être à cette boulette de papier qui, jeudi soir, a joué un mauvais tour au défenseur d'Hambourg, Michael Gravgaard.
À la 83e min, le Danois s'apprêtait à dégager en touche un ballon sans grand danger, mais l'amas de gobelets en carton lancé sur le terrain par des supporteurs l'a dévié en corner.
Sur ce corner, le Werder prenait le large (3-1) et validait son billet pour la finale de la Coupe de l'UEFA le 20 mai contre le Shakhtar Donetsk.
L'incident n'a sans doute pas modifié le cours de la demi-finale retour remportée finalement 3-2, mais illustre la drôle de saison du Werder, méconnaissable en championnat (10e), impressionnant en Europe.
« Il faut bien sûr un peu de chance pour en arriver là, mais ce n'est pas le fruit du hasard. Cette équipe a un gros potentiel, même si elle ne l'a pas prouvé en championnat », a insisté Klaus Allofs, son directeur sportif.
Incapables de battre des équipes de bas de tableau, les joueurs de Thomas Schaaf, éliminés dès la phase de poule de la Ligue des champions, ont fait chuter sur la route d'Istanbul l'AC Milan, Saint-Étienne, Udinese et Hambourg.
Invaincu à l'extérieur
À l'extérieur, le Werder ne craint personne : loin du Weserstadion, les « Verts » sont invaincus depuis août en Europe (six nuls dont un sur le terrain de l'Inter en C1, une victoire) et se sont qualifiés pour la finale de la Coupe d'Allemagne avec cinq succès, notamment à Wolfsburg (5-2) et Hambourg (1-1 a.p., 3 t.a.b. à 1).
« Disputer deux finales en dix jours, c'est extraordinaire, c'est presque unique alors que beaucoup de joueurs n'en disputeront jamais aucune dans leur carrière », a martelé l'international allemand Torsten Frings.
Mais le Werder, vainqueur de la défunte C2 en 1992, sera privé à Istanbul de Diego, qui sera suspendu : une absence qui devrait être bientôt définitive, puisque les négociations avec la Juventus Turin en vue de son transfert pour 25 à 30 M d'euros devraient être finalisées la semaine prochaine.
« Il va bien sûr beaucoup nous manquer à Istanbul, il a encore montré quel joueur extraordinaire il est », a regretté Thomas Schaaf.
Mais l'entraîneur allemand, qui fêtera demain son dixième anniversaire aux commandes du Werder, n'a pas encore la tête à Istanbul ni à Berlin où se déroulera le 30 mai la finale de la Coupe d'Allemagne face à Leverkusen.
« Les finales sont encore loin de nous, nous avons encore des matches importants à gagner », a insisté Schaaf, en référence au quatrième acte en 19 jours du derby contre Hambourg.
Après avoir écoeuré le HSV en Coupe d'Allemagne et en Coupe de l'UEFA, le Werder peut, lors de la 31e journée, écarter encore un peu plus du titre son grand rival, 5e à cinq points du leader Wolfsburg.
Le Werder Brême va disputer coup sur coup deux finales, en Coupe de l'UEFA, puis en Coupe d'Allemagne : de quoi oublier une piètre saison en championnat d'Allemagne, où il retrouve... Hambourg demain, et fêter en grande pompe le probable départ de son joyau brésilien Diego.À quoi tient une saison ? Peut-être à cette...
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