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Sleiman en Grande-Bretagne, Londres accroît sa contribution au TSL

La Grande-Bretagne a promis jeudi d'augmenter de 270.000 euros sa contribution financière au Tribunal spécial pour le Liban (TSL), auquel elle a renouvelé son "soutien" à l'occasion de la visite du président libanais Michel Sleiman.

Londres va augmenter de 250.000 livres (270.000 euros) sa contribution au TSL, chargé de juger les auteurs présumés d'attaques terroristes au Liban, pour la porter à 1 million de livres, a annoncé le ministre britannique des Affaires étrangères David Miliband, après une rencontre avec M. Sleiman.

"Cela souligne notre ferme soutien au travail du Tribunal spécial pour le Liban et son objectif de mettre un terme à l'impunité pour les assassinats politiques", a déclaré M. Miliband dans un communiqué.

"Nous sommes déterminés à ce que justice soit faite pour l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, ainsi que dans de nombreux autres cas connexes", a-t-il ajouté.

Le Premier ministre britannique Gordon Brown a également, dans un communiqué séparé, indiqué avoir témoigné à M. Sleiman lors d'une entrevue de son "soutien ferme et continu au tribunal Hariri", estimant qu'il "s'agit de justice pour le peuple libanais et la famille Hariri."

Créé en 2007 par une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, le TSL est chargé de juger les auteurs présumés d'attaques terroristes au Liban, dont l'assassinat de Rafic Hariri. Aucune date n'a encore été fixée pour son premier procès.

Premier tribunal international antiterroriste, le TSL, a ouvert ses portes le 1er mars à Leidschendam, près de La Haye.

Rafic Hariri a été tué avec 22 autres personnes dans un attentat à la camionnette piégée à Beyrouth le 14 février 2005.

D'autre part, M. Miliband a réaffirmé le soutien de Londres au président libanais, dont la "promotion de la réconciliation et du dialogue au Liban, qui éloigne de la politique polarisée de la confrontation, établit un exemple positif pour la région entière".

M. Brown a, de son côté, déclaré avoir évoqué avoir M. Sleiman les "élections à venir (les législatives du 7 juin au Liban, Ndlr) et la stabilité que son administration a amenée à un environnement politique complexe".

"Le président Sleiman joue un rôle vital dans la stabilité et la sécurité de la région, et il a notre admiration et notre plein soutien", a ajouté le chef du gouvernement britannique.

Les deux dirigeants ont aussi discuté du processus de paix au Proche-Orient et des efforts diplomatiques pour persuader l'Iran d'abandonner son processus d'enrichissement d'uranium.

La visite en Grande-Bretagne de M. Sleiman, de mardi à jeudi, est la première d'un président libanais depuis 1987.

Londres va augmenter de 250.000 livres (270.000 euros) sa contribution au TSL, chargé de juger les auteurs présumés d'attaques terroristes au Liban, pour la porter à 1 million de livres, a annoncé le ministre britannique des Affaires étrangères David Miliband, après une rencontre avec M. Sleiman.
"Cela souligne notre ferme soutien...