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Hariri salue "toute décision" du TSL après la libération des généraux

Le chef du Courant du futur, Saad Hariri a déclaré mercredi saluer "toute décision" prise par le Tribunal spécial pour le Liban (TSL), chargé de juger les responsables de l'assassinat de l'ex-Premier ministre Rafic Hariri,

qui a ordonné de libérer quatre généraux détenus dans cette affaire.

"Je n'éprouve pas la moindre déception, ni la moindre crainte pour l'avenir du tribunal international. Ce qui s'est passé indique nettement que le tribunal international a entamé un travail et qu'il révélera la vérité", a-t-il dit lors d'une intervention télévisée. Faisant bon accueil à la décision du TSL, Hariri a estimé que cette décision montrait que le tribunal n'était pas mû par des considérations politiques.

"Cette décision représente le début du travail du TSL", affirmé le chef de la majorité parlementaire, soulignant que "ceux qui pensent qu'elle représente la fin du travail du TSL, se trompent".

Il semblait riposter au Hezbollah, qui s'est félicité de la décision du TSL, dénonçant "une longue détention arbitraire" des généraux et une affaire politique.

"Cette décision doit constituer un nouvel élan pour le travail du TSL, et renforcer sa crédibilité", a insisté M. Hariri lors d'une conférence de presse.

"Le TSL va l'emporter en faveur de la vérité au Liban et nous sommes confiants que la vérité ne sera pas perdue et que la justice internationale va parvenir à trouver les coupables".

Il a tenu à calmer les esprits assurant que "nous ne cherchons pas à nous venger, même de ceux qui nous soupçonnions".

"Nous voulons la justice pour le Liban et son peuple, et une leçon pour tout ceux qui pensent que le crime politique peut les protéger de toute sanction".

La mort de Rafic Hariri avait provoqué une grave crise au Liban qui avait fini par conduire au retrait des troupes syriennes après 29 ans de présence.

Les quatre généraux sont l'ex-chef de la garde présidentielle Moustafa Hamdane, 53 ans, l'ex-directeur général de la Sûreté générale Jamil Sayyed, 58 ans et l'ex-chef des Forces de sécurité intérieure Ali Hajj, 52 ans, et de l'ancien chef des renseignements de l'armée, Raymond Azar, 56 ans.

Ils sont détenus depuis août 2005 dans l'enquête sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, tué avec 22 autres personnes dans un attentat à la camionnette piégée à Beyrouth le 14 février 2005.

Bien qu'ils se trouvent physiquement au Liban, ils dépendaient du TSL, qui a ouvert ses portes le 1er mars près de La Haye, depuis que la justice libanaise a décidé de se dessaisir du dossier en sa faveur début avril.

qui a ordonné de libérer quatre généraux détenus dans cette affaire.
"Je n'éprouve pas la moindre déception, ni la moindre crainte pour l'avenir du tribunal international. Ce qui s'est passé indique nettement que le tribunal international a entamé un travail et qu'il révélera la vérité", a-t-il...