« Il faut conforter et encourager le processus de normalisation des relations entre le Liban et la Syrie pour pouvoir régler toutes les questions qui en découlent », a déclaré hier soir la ministre de la Justice française, Rachida Dati, répondant à la question d'une étudiante de l'Université Saint-Joseph (USJ). En visite officielle au Liban, elle tenait au sein de cette université une conférence sur le thème de « la réforme de la justice ».
Mme Dati, qui quittera son ministère si elle est élue députée le 7 juin (aux élections du Parlement européen, évidemment), a lu un texte rappelant les réformes qu'elle a effectuées dans le système judiciaire français, avant de revenir sur le rôle de la France dans l'évolution de la justice européenne, mais également sa coopération avec « les pays francophones comme le Liban ». Son discours a vanté « le Liban de l'unité » et « de la diversité », ainsi que « les vraies valeurs de justice, d'indépendance et de liberté ».
« Sans le respect de la loi, a-t-elle déclaré, l'État demeure impuissant à assurer la continuité de son fonctionnement, la paix intérieure et la sécurité des personnes. » La ministre française a ainsi appelé les Libanais à un « travail » et un « courage » qui sont « nécessaires pour réformer la justice ».
Elle a également mis en valeur la contribution du Liban à « l'héritage juridique francophone », rappelant les différents programmes de coopération entre l'Europe, la France et le Liban. Elle a ensuite annoncé la signature prochaine d'une déclaration scellant la collaboration entre l'École nationale de l'administration pénitentiaire française et l'Institut d'études judiciaires libanais.
La conférence s'est terminée par une séance de questions très techniques posées par des étudiants en droit de l'Université libanaise et de l'USJ. Seule une étudiante a abordé un sujet politique, en évoquant le problème des Libanais détenus en Syrie. La ministre a éludé la question en rappelant la position de Nicolas Sarkozy sur le sujet : « Il est toujours plus facile de ne pas se parler que de se parler. Je trouve que ce qui se passe en ce moment entre le Liban et la Syrie est exceptionnel, donc il faut l'encourager et le maintenir. Et ce n'est pas des paroles en l'air, parce que de nombreuses situations en dépendent. Le président de la République a encouragé aussi bien le Liban que la Syrie à continuer ce processus de normalisation dont tout le monde peut se réjouir, parce que ce qui se passe dans cette région du monde a un impact sur le reste du monde. »
Mme Dati, qui quittera son ministère si elle est élue députée le 7 juin (aux élections du Parlement européen, évidemment), a lu un texte rappelant les réformes qu'elle a effectuées dans le système judiciaire français, avant de revenir sur le rôle de la France dans l'évolution de la justice européenne, mais également sa coopération avec « les pays francophones comme le Liban ». Son discours a vanté « le Liban de l'unité » et « de la diversité », ainsi que « les vraies valeurs de justice, d'indépendance et de liberté ».
« Sans le respect de la loi, a-t-elle déclaré, l'État demeure impuissant à assurer la continuité de son fonctionnement, la paix intérieure et la sécurité des personnes. » La ministre française a ainsi appelé les Libanais à un « travail » et un « courage » qui sont « nécessaires pour réformer la justice ».
Elle a également mis en valeur la contribution du Liban à « l'héritage juridique francophone », rappelant les différents programmes de coopération entre l'Europe, la France et le Liban. Elle a ensuite annoncé la signature prochaine d'une déclaration scellant la collaboration entre l'École nationale de l'administration pénitentiaire française et l'Institut d'études judiciaires libanais.
La conférence s'est terminée par une séance de questions très techniques posées par des étudiants en droit de l'Université libanaise et de l'USJ. Seule une étudiante a abordé un sujet politique, en évoquant le problème des Libanais détenus en Syrie. La ministre a éludé la question en rappelant la position de Nicolas Sarkozy sur le sujet : « Il est toujours plus facile de ne pas se parler que de se parler. Je trouve que ce qui se passe en ce moment entre le Liban et la Syrie est exceptionnel, donc il faut l'encourager et le maintenir. Et ce n'est pas des paroles en l'air, parce que de nombreuses situations en dépendent. Le président de la République a encouragé aussi bien le Liban que la Syrie à continuer ce processus de normalisation dont tout le monde peut se réjouir, parce que ce qui se passe dans cette région du monde a un impact sur le reste du monde. »
« Il faut conforter et encourager le processus de normalisation des relations entre le Liban et la Syrie pour pouvoir régler toutes les questions qui en découlent », a déclaré hier soir la ministre de la Justice française, Rachida Dati, répondant à la question d'une étudiante de l'Université Saint-Joseph (USJ)....