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Moyen Orient et Monde

Israël compare l’Iran à l’Allemagne nazie

Indigné par la diatribe anti-israélienne d'Ahmadinejad, l'État hébreu commémore le jour de la Shoah.
Silvan Shalom, vice-Premier ministre d'Israël, a comparé l'Iran à l'Allemagne d'Adolf Hitler, au lendemain d'une diatribe anti-israélienne du président iranien Mahmoud Ahmadinejad à Genève, hier sur le site de l'ancien camp nazi d'Auschwitz-Birkenau, en Pologne. « Ce que l'Iran essaie de faire maintenant n'est pas du tout éloigné de ce que Hitler avait fait avec le peuple juif il y a 65 ans », a déclaré M. Shalom devant la presse, à l'entrée du camp d'Auschwitz où devait débuter une « marche des vivants » annuelle en hommage aux victimes de l'Holocauste. « L'Iran n'abandonnera jamais son ambition de faire revivre l'Empire persan. Ils veulent contrôler tout le monde musulman, ils veulent contrôler les champs pétroliers et dominer la région pour y créer une nouvelle superpuissance », a-t-il ajouté sous le tristement célèbre portail d'Auschwitz frappé de l'inscription « Arbeit macht frei » (Le travail rend libre).
Plusieurs milliers de jeunes d'Israël et de la diaspora juive dans le monde se sont réunis hier pour une « marche des vivants », sur le site du camp d'Auschwitz-Birkenau installé en Pologne par les nazis allemands pendant la Seconde guerre mondiale. Plus de 1,1 million de personnes, dont un million de juifs, ont péri dans ce camp, devenu symbole de l'Holocauste.
« Israël ne pourra jamais accepter l'idée de voir l'Iran se doter d'une bombe nucléaire, puisque nous entendons le président iranien et les autres leaders dire qu'Israël n'a pas le droit d'exister, qu'il doit disparaître des cartes et qu'ils vont tout faire pour détruire Israël », a martelé M. Shalom.
M. Ahmadinejad, dont le pays développe un programme nucléaire controversé, a menacé dans le passé de « rayer Israël de la carte » et considère la Shoah comme un « mythe ». Lundi, il a accusé les Occidentaux d'avoir « envoyé des migrants d'Europe, des États-Unis et du monde de l'Holocauste pour établir un gouvernement raciste en Palestine occupée ». Il a en outre accusé Israël d'avoir privé « de terres une nation entière sous le prétexte de la souffrance juive ».
Unanime, la presse israélienne a dénoncé la « haine » du président iranien et cité le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, proclamant : « Nous ne permettrons pas à ceux qui nient la Shoah d'en commettre une deuxième. » Le président Shimon Peres a estimé que la conférence « a cautionné le racisme au lieu de le combattre ». Il a dénoncé « tous ceux qui attaquent le seul pays au monde créé pour servir de refuge aux survivants de la Shoah, le seul pays qui en empêchera une nouvelle ».
Dans un message adressé à ses homologues à travers le monde, le président du Parlement, Reuven Rivlin, a écrit : « Hier (lundi à Genève), le monde entier a assisté au retour d'Adolf Hitler. » « Cette fois, il est barbu et s'exprime en persan, mais ce sont les mêmes mots, les mêmes objectifs et la même dangereuse détermination à les atteindre. Et, aujourd'hui comme alors, le monde lui donne une tribune », a déploré M. Rivlin, en appelant chacun « à décider s'il appartient au monde éclairé ou à celui de l'ombre ».
Israël a rappelé pour consultations son ambassadeur en Suisse pour protester contre l'invitation du président suisse Hans-Rudolf Merz transmise à M. Ahmadinejad de s'exprimer à Genève et critiqué la rencontre de ce dernier avec le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.
Silvan Shalom, vice-Premier ministre d'Israël, a comparé l'Iran à l'Allemagne d'Adolf Hitler, au lendemain d'une diatribe anti-israélienne du président iranien Mahmoud Ahmadinejad à Genève, hier sur le site de l'ancien camp nazi d'Auschwitz-Birkenau, en Pologne. « Ce que l'Iran essaie de faire maintenant n'est pas du tout...

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