Rechercher
Rechercher

Sport

L’Olympique lyonnnais perd son trône, mais n’abdique pas en Ligue 1

Écarté de son trône par Marseille dimanche après son résultat nul face à Monaco (2-2), Lyon, champion de France et roi de la Ligue 1 depuis 2002, n'abdique pas et veut encore croire en ses chances de conserver son titre lors de ses confrontations face à ses adversaires directs.
« Il reste beaucoup de matches, commente Claude Puel. Nous avions un point d'avance, nous en avons un de retard. Il y a de la place pour obtenir des résultats. Nous savons que nous avons un calendrier difficile, mais nous allons jouer des adversaires directs et ce n'est peut-être pas plus mal. »
« Cela ne dépend que de nous », ajoute l'entraîneur.
Toutefois, face à Monaco, l'OL a de nouveau affiché de grosses lacunes.
Son fond de jeu reste pauvre et la cohésion est très discutable en raison d'un ensemble hétéroclite au sein duquel certains joueurs n'ont pas leur place, à l'image de Kader Keita, symbole des ratages du recrutement depuis deux ans.
D'autres, comme Kim Källström, Jean II Makoun ou Honorato Ederson, lequel est souvent promené d'une position à une autre, mais rarement à son poste de prédilection, dans l'axe derrière l'attaquant de pointe, ont également du mal à être au niveau.
Dimanche, ce sont les anciens, Cris, 31 ans, et Juninho, 34 ans, impliqués sur les deux buts de l'Olympique lyonnais, qui ont mené la révolte.
« Si à la fin ce point compte, cela sera un bon point mais pour terminer premier, il faut toujours faire le plein à la maison », a reconnu Juninho à la sortie de la rencontre au micro de Canal Plus.
« Ce match est à l'image de la saison. Nous avons des hauts et des bas comme dans les matches », a-t-il encore déploré, soulignant néanmoins « le bon état d'esprit », celui qui a permis à « l'équipe de réagir de nouveau ».
Hélas, son niveau de jeu ne lui permet pas toujours d'agir, et les carences individuelles et collectives ont pour conséquence des statistiques très décevantes à Gerland, où le public commence à manifester sa désapprobation sur le jeu et les résultats qui en découlent.
Avec une défaite et sept nuls contre huit victoires, Lyon est seulement 6e à domicile pour un total de 31 points.
Les Lyonnais sont en revanche plus performants à l'extérieur (deuxièmes avec 29 points) et ils veulent voir dans ce constat une lueur d'espoir pour la fin de saison.
Les Rhodaniens joueront à Bordeaux dimanche, à Marseille (36e journée) et à Toulouse lors de la dernière journée, et recevront le Paris-Saint-Germain, le 24 avril (33e j.).
Tous ces adversaires sont des concurrents pour le titre, mais aussi pour la qualification en Ligue des champions, également loin d'être acquise pour l'OL car Toulouse, Lille et le PSG ne sont qu'à quatre longueurs.
« Je suis honnête. Depuis longtemps, Bordeaux et Marseille font un bon travail. Peut-être que cette année, ces deux équipes méritent d'aller au bout », reconnaît encore Juninho, lucide sur le niveau de cet OL version 2009.
Pour le président Jean-Michel Aulas, « le championnat se jouera dimanche à Bordeaux ».
« Les Girondins seront chez eux et favoris. Ce sera à nous de compenser en faisant ce que nous savons bien faire : des performances à l'extérieur », affirme-t-il.
Écarté de son trône par Marseille dimanche après son résultat nul face à Monaco (2-2), Lyon, champion de France et roi de la Ligue 1 depuis 2002, n'abdique pas et veut encore croire en ses chances de conserver son titre lors de ses confrontations face à ses adversaires directs.« Il reste beaucoup de matches, commente Claude...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut