Interrogée à ce sujet, la secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton, a implicitement confirmé le scepticisme des États-Unis. « Nous ne savons que croire au sujet du programme nucléaire iranien », a remarqué la chef de la diplomatie américaine au cours d'une conférence de presse commune avec son collègue à la Défense Robert Gates et leurs deux homologues australiens. « Nous avons entendu beaucoup de chiffres et d'affirmations depuis un certain nombre d'années. » « L'une des raisons pour lesquelles nous participons aux discussions des Six », a-t-elle ajouté, c'est pour « s'assurer que l'AIEA est une source crédible d'information car (...) il y a une grosse différence entre ce que l'AIEA a observé il y a six ou sept semaines et ce que l'Iran affirme aujourd'hui ».
M. Ahmadinejad a inauguré jeudi à Ispahan (Centre) la première usine de fabrication de combustible nucléaire d'Iran, une nouvelle étape importante dans le programme nucléaire controversé du pays.
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