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Auto - Essai

VW Golf VI : fidèle à elle-même

La tâche des ingénieurs Volkswagen n'étaient pas évidente : comment renouveler un modèle aussi emblématique que la Golf. C'est tout l'enjeu auquel s'est attaqué le constructeur allemand avec cette 6e génération. Si le design extérieur et les composants internes évoluent en douceur par rapport à la précédente, VW veut montrer que quand on est une valeur sûre inutile de tout transformer. Alors la nouvelle Golf, toujours au top ?
Pas de doute, 35 ans après sa naissance, une Golf reste une Golf. Cette sixième édition du best-seller de Volkswagen est physiquement très proche de la précédente génération.
Pour la différencier, l'équipe du designer Walter de Silva a retravaillé essentiellement la face avant, à la sauce Scirocco, et retouché les feux arrière, à la mode Touareg. Finie la calandre imposante (façon Audi) puisque la nouvelle signature VW passe par un regard plus doux, des phares étirés et de minces grilles de calandre horizontales qui vient de réapparaître dans la toute la gamme. En d'autres termes, les designers n'ont pas eu trop à se casser la tête pour façonner la robe de la Golf 6, mais à leur décharge, ils ne devaient guère avoir de marges pour se montrer trop créatif. Quoi qu'il en soit, si l'extérieur n'a rien d'innovant, il reste séduisant et sans faute de goût. L'esprit d'amélioration dans la continuité est respecté.
Ce même esprit se retrouve dans l'habitacle où tout est soigné, peaufiné dans des matériaux de qualité pour donner le sentiment d'une finition exemplaire. La sobriété des lignes est au rendez-vous sans pour autant verser dans la tristesse et la planche de bord recouverte de plastique moussé se montre particulièrement agréable.
Côté motorisation, le concessionnaire offre deux variantes pour le moment, en attendant la GTI, et peut-être une hypothétique R20 pour remplacer la R32. Les deux moteurs développent 100 ch pour le 1.6 litres et 160 ch pour le 1.4 litres. Ce dernier est équipé d'une suralimentation par compresseur et turbocompresseur. Un vrai délice en utilisation quotidienne qui permet également des balades musclées.
Ces deux motorisations peuvent être associées à une boîte de vitesses à double embrayage (DSG 6 ou 7 vitesses).
Finalement, la tenue de route se montre très sûre, notamment le freinage grâce aux pneus larges, tandis que le confort profite de la souplesse des suspensions et que la réduction du bruit a fait l'objet de toutes les attentions.

Pas de doute, 35 ans après sa naissance, une Golf reste une Golf. Cette sixième édition du best-seller de Volkswagen est physiquement très proche de la précédente génération. Pour la différencier, l'équipe du designer Walter de Silva a retravaillé essentiellement la face avant, à la sauce Scirocco, et...

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