Le secrétaire d'État français à la Coopération et à la Francophonie, Alain Joyandet, a terminé samedi sa visite de deux jours au Liban par un entretien avec le président de la République, Michel Sleiman, et par une rencontre avec des Casques bleus français basés à Tiri, près de Bint Jbeil. Les soldats lui ont présenté le matériel de guerre qu'ils utilisent pour maintenir la paix dans le sud du pays - un matériel qu'ils ont décrit comme étant à la pointe de la technologie militaire. Ils l'ont ensuite emmené à Bint Jbeil, dans un centre culturel où ils rencontrent régulièrement des enfants du village pour discuter et lire avec eux, en français.
Coopération et francophonie : le contingent français de la Finul a ainsi permis au secrétaire d'État d'examiner les enjeux libanais de ses deux missions. Outre les aspects militaires de leur présence sur le terrain, les soldats ont mis en valeur leur rôle important auprès de la population locale, qu'ils assistent par exemple lors d'opérations de déblayage nécessitant un équipement lourd. Leur temps de travail inclut également les visites au centre culturel, et les enfants disent apprécier ces rencontres : « Ça nous donne l'occasion de discuter avec des Français, explique l'un d'entre eux, et d'être en contact avec une langue et une culture qui sont présentes depuis longtemps dans notre pays. »
Au cours d'une conférence de presse, samedi, Alain Joyandet a pris soin de rassurer les Libanais sur le maintien du soutien français au Liban, malgré la nouvelle politique d'ouverture vers la Syrie. Il est resté vague au sujet de l'influence qu'aurait la France dans les relations entre les deux pays : « Nous ne voulons pas faire d'ingérence au-delà de ce qu'il convient de faire, en faisant toutefois des pressions diplomatiques raisonnables », a-t-il déclaré, brouillant les pistes. Par ailleurs, répondant à une question sur les législatives de juin, il a affirmé : « La France soutiendra la formule qui sera choisie par les Libanais. » Il a également rappelé l'ampleur de l'aide économique apportée au Liban par la France ; cette aide, qui se présente notamment sous forme de prêts à intérêt réduit, a pour objectif de stimuler la croissance, de financer le développement des infrastructures et d'aider à résoudre le problème de l'eau.
Coopération et francophonie : le contingent français de la Finul a ainsi permis au secrétaire d'État d'examiner les enjeux libanais de ses deux missions. Outre les aspects militaires de leur présence sur le terrain, les soldats ont mis en valeur leur rôle important auprès de la population locale, qu'ils assistent par exemple lors d'opérations de déblayage nécessitant un équipement lourd. Leur temps de travail inclut également les visites au centre culturel, et les enfants disent apprécier ces rencontres : « Ça nous donne l'occasion de discuter avec des Français, explique l'un d'entre eux, et d'être en contact avec une langue et une culture qui sont présentes depuis longtemps dans notre pays. »
Au cours d'une conférence de presse, samedi, Alain Joyandet a pris soin de rassurer les Libanais sur le maintien du soutien français au Liban, malgré la nouvelle politique d'ouverture vers la Syrie. Il est resté vague au sujet de l'influence qu'aurait la France dans les relations entre les deux pays : « Nous ne voulons pas faire d'ingérence au-delà de ce qu'il convient de faire, en faisant toutefois des pressions diplomatiques raisonnables », a-t-il déclaré, brouillant les pistes. Par ailleurs, répondant à une question sur les législatives de juin, il a affirmé : « La France soutiendra la formule qui sera choisie par les Libanais. » Il a également rappelé l'ampleur de l'aide économique apportée au Liban par la France ; cette aide, qui se présente notamment sous forme de prêts à intérêt réduit, a pour objectif de stimuler la croissance, de financer le développement des infrastructures et d'aider à résoudre le problème de l'eau.
Le secrétaire d'État français à la Coopération et à la Francophonie, Alain Joyandet, a terminé samedi sa visite de deux jours au Liban par un entretien avec le président de la République, Michel Sleiman, et par une rencontre avec des Casques bleus français basés à Tiri, près de Bint Jbeil. Les soldats lui...