L'Iran avait accusé le Maroc d'avoir mis en danger l'unité du monde islamique en rompant ses relations diplomatiques avec Téhéran, et rejeté les accusations d'ingérence formulées par Rabat.
Le Maroc a décidé vendredi de rompre ses relations diplomatiques avec l'Iran, dix jours après avoir rappelé pour consultations son chargé d'affaires par intérim à Téhéran afin de protester contre des « expressions inopportunes » de l'Iran à propos du soutien de Rabat au Bahreïn.
Les relations entre l'Iran et Bahreïn se sont récemment tendues après la déclaration de l'ancien président du parlement Ali Akbar Nateq Nouri, actuellement responsable du bureau du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, qui aurait qualifié Bahreïn de « 14e province iranienne » historique.
Les autorités marocaines ont en outre accusé l'Iran de vouloir diffuser le culte chiite au Maroc, ce que le ministère a qualifié de menace à l'identité sunnite modérée du royaume chérifien. Le ministère iranien des Affaires étrangères s'est dit surpris par la décision marocaine. « Les accusations de ce pays à propos d'ingérences (iraniennes) dans les affaires intérieures marocaines sont totalement fausses et infondées », affirme la diplomatie iranienne.
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