Selon lui, les deux pays conviennent de la nécessité "d'oeuvrer en faveur de la sécurité et la stabilité du Liban et pour que les élections législatives libanaises se déroulent à la date prévue" le 7 juin.
Cependant, la question du tribunal spécial pour le Liban (TSL) dont les travaux commencent le 1er mars, n'a pas été évoquée, "les deux parties (syrienne et saoudienne) estimant qu'il s'agit là d'une affaire entre le Liban et les Nations unies", a indiqué M. Mouallem.
Le TSL est chargé d'identifier et de juger les assassins de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri tué le 14 février 2005 avec 22 autres personnes dans un attentat à Beyrouth, dans lequel la Syrie, ancienne puissance de tutelle au Liban, nie toute implication.
Les deux premiers rapports de la Commission d'enquête de l'ONU, créée deux mois après l'assassinat, avait conclu à des "preuves convergentes" sur l'implication des renseignements syriens et libanais et cité les noms de proches du président syrien Bachar el-Assad.
Les relations syro-saoudiennes s'étaient détériorées après l'assassinat de Rafic Hariri, un proche allié de Ryad.
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