Samuel Eto'o, étonnamment sage depuis le début de la saison, fait de nouveau des siennes depuis quelques semaines, un changement d'attitude qui coïncide avec une baisse de régime du FC Barcelone, attendu aujourd'hui à Lyon en 8es de finale aller de la Ligue des champions.
Les statistiques parlent évidemment pour l'attaquant camerounais : 23 buts après 24 journées de championnat d'Espagne.
Mais ses récentes prises de bec avec l'entraîneur Josep Guardiola et ses déclarations ambiguës concernant son avenir au sein du club catalan ont quelque peu semé le trouble dans le vestiaire « blaugrana ».
Le Samuel Eto'o forte tête, celui dont Guardiola ne voulait plus en juin 2008, est de retour.
Le « Lion indomptable », fidèle à sa réputation, s'est fait exclure d'un entraînement de l'équipe mi-janvier pour avoir eu des mots un peu forts à l'encontre de Guardiola, entraîneur réputé pour son élégance mais aussi pour son côté père fouettard.
Très récemment à Séville, face au Betis (score final 2-2), Guardiola avait demandé à son attaquant camerounais à la pause, et alors que l'équipe était menée 2-1, de jouer à la droite de l'attaque, pour laisser le jeune Bojan Krkic en pointe.
Mais Eto'o n'avait rien voulu savoir et était resté dans l'axe. Il ne s'était pas privé, après avoir égalisé, de montrer avec force gestes à l'attention de Guardiola qu'il avait eu raison de n'en faire qu'à sa tête.
« Un homme extraordinaire »
Eto'o, 28 ans, souffle aussi le chaud et le froid sur son futur en Catalogne. Sous contrat jusqu'en 2010, il déclarait il y a 10 jours au magazine français Sportweek qu'il avait pris une décision mais qu'il ne pouvait « rien dire pour le moment », laissant entendre, par tant de mystère, qu'il pouvait avoir des envies d'ailleurs.
Ce week-end, il a coupé court aux rumeurs en confiant au journal français Le Parisien qu'il voulait rester au Barça.
Le club, conscient d'abriter un volcan capable d'exploser à tout moment, se montre pour l'instant indulgent avec Eto'o, par ailleurs irréprochable en match.
« Eto'o est un homme extraordinaire et nous ne pouvons pas attendre de lui un comportement ordinaire », a joliment déclaré le président Joan Laporta.
« Il faut respecter ses déclarations, mais je crois qu'Eto'o est très bien au Barça et il l'a montré par son comportement sur le terrain et avec ses buts », avait-il ajouté.
Personne au Barça ne veut revivre « l'affaire Eto'o » de la saison 2006-2007, qui avait éclaté lorsque le joueur s'en était ouvertement pris à l'entraîneur de l'époque, Frank Rijkaard, et à la star de l'équipe, le Brésilien Ronaldinho.
Le club ne s'en était jamais vraiment remis et avait laissé filer la Liga à Madrid où son éternel rival, le Real, n'en demandait pas tant.
Les statistiques parlent évidemment pour l'attaquant camerounais : 23 buts après 24 journées de championnat d'Espagne.
Mais ses récentes prises de bec avec l'entraîneur Josep Guardiola et ses déclarations ambiguës concernant son avenir au sein du club catalan ont quelque peu semé le trouble dans le vestiaire « blaugrana ».
Le Samuel Eto'o forte tête, celui dont Guardiola ne voulait plus en juin 2008, est de retour.
Le « Lion indomptable », fidèle à sa réputation, s'est fait exclure d'un entraînement de l'équipe mi-janvier pour avoir eu des mots un peu forts à l'encontre de Guardiola, entraîneur réputé pour son élégance mais aussi pour son côté père fouettard.
Très récemment à Séville, face au Betis (score final 2-2), Guardiola avait demandé à son attaquant camerounais à la pause, et alors que l'équipe était menée 2-1, de jouer à la droite de l'attaque, pour laisser le jeune Bojan Krkic en pointe.
Mais Eto'o n'avait rien voulu savoir et était resté dans l'axe. Il ne s'était pas privé, après avoir égalisé, de montrer avec force gestes à l'attention de Guardiola qu'il avait eu raison de n'en faire qu'à sa tête.
« Un homme extraordinaire »
Eto'o, 28 ans, souffle aussi le chaud et le froid sur son futur en Catalogne. Sous contrat jusqu'en 2010, il déclarait il y a 10 jours au magazine français Sportweek qu'il avait pris une décision mais qu'il ne pouvait « rien dire pour le moment », laissant entendre, par tant de mystère, qu'il pouvait avoir des envies d'ailleurs.
Ce week-end, il a coupé court aux rumeurs en confiant au journal français Le Parisien qu'il voulait rester au Barça.
Le club, conscient d'abriter un volcan capable d'exploser à tout moment, se montre pour l'instant indulgent avec Eto'o, par ailleurs irréprochable en match.
« Eto'o est un homme extraordinaire et nous ne pouvons pas attendre de lui un comportement ordinaire », a joliment déclaré le président Joan Laporta.
« Il faut respecter ses déclarations, mais je crois qu'Eto'o est très bien au Barça et il l'a montré par son comportement sur le terrain et avec ses buts », avait-il ajouté.
Personne au Barça ne veut revivre « l'affaire Eto'o » de la saison 2006-2007, qui avait éclaté lorsque le joueur s'en était ouvertement pris à l'entraîneur de l'époque, Frank Rijkaard, et à la star de l'équipe, le Brésilien Ronaldinho.
Le club ne s'en était jamais vraiment remis et avait laissé filer la Liga à Madrid où son éternel rival, le Real, n'en demandait pas tant.
Samuel Eto'o, étonnamment sage depuis le début de la saison, fait de nouveau des siennes depuis quelques semaines, un changement d'attitude qui coïncide avec une baisse de régime du FC Barcelone, attendu aujourd'hui à Lyon en 8es de finale aller de la Ligue des champions.Les statistiques parlent évidemment pour l'attaquant camerounais : 23...
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