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Sport

Lyon-Barcelone : le choc, le roc et la fissure

Lyon se lance dans son plus gros défi de la saison en 8es de finale aller de Ligue des champions, ce soir, contre le FC Barcelone, impressionnant favori de la compétition et roc longtemps inébranlable, jusqu'à ce que la défaite à domicile samedi contre le modeste Espanyol (2-1) ne l'ébrèche.
C'est la lueur d'espoir à laquelle se raccroche l'OL : que ce revers inattendu, face au club qui était lanterne rouge de la Liga, vienne enrayer l'implacable machine Barça, dotée d'une moyenne de 2,9 buts par match et d'un trident offensif Messi-Eto'o-Henry auteur de 51 buts à lui seul. Deux petites défaites au compteur, mais la seconde intervient à un mauvais moment pour le club catalan. D'autant que la gestion du cas Eto'o par Pep Guardiola soulève des questions : l'entraîneur a remplacé son meilleur buteur (23 réalisations en autant de matches), sorti dépité, alors que le Barça était mené.
« Nous n'avons pas eu de bons résultats ces derniers jours, mais nous ne doutons pas, nous avons confiance en nous, nous savons ce que nous avons à faire », a néanmoins assuré dimanche le défenseur et capitaine Carles Puyol.
Pendant ce temps, Lyon rugissait de plaisir en enchaînant une troisième victoire de rang (2-0 contre Nancy) tandis que ses poursuivants piétinaient. Claude Puel a ménagé ses joueurs-clés (Juninho, Ederson et Benzema, entrés en seconde période, Grosso et Keita restés sur le banc), et Lloris a arrêté un penalty.
Delgado, auteur d'un bon retour de blessure contre Nancy samedi, apparaît en outre comme une option intéressante pour Puel, fort de son jeu en mouvement, son entente avec Benzema et son travail défensif. Côté effectif, les deux équipes connaissent la même malédiction des latéraux. Lyon d'abord, dont le couloir droit a été successivement déserté sur blessure au cours de la saison par Clerc, Réveillère et Fabio Santos, outre Govou dans un registre offensif. Mensah, arrière central de métier, devrait tenir le poste, face à Henry, qui a tendance à repiquer dans l'axe. Au Barça, la blessure samedi d'Abidal pour deux mois risque de déséquilibrer un peu plus une équipe qui penchait déjà largement à droite (Alves-Xavi-Messi), d'autant qu'elle s'ajoute au forfait d'Iniesta au milieu. Ces récentes péripéties barcelonaises n'effacent cependant pas l'écart d'envergure entre les deux clubs. Ce qui semble agacer le président lyonnais, Jean-Michel Aulas, maniant l'ironie froide dans Le Progrès de lundi : « L'OL a été construit pour disputer ce genre de match. Depuis six saisons nous sommes qualifiés pour les 8es de finale. Seuls le Real Madrid, Chelsea et Arsenal ont fait aussi bien, mais, comme d'habitude, l'OL va être éliminé (ironique). »
« Tous les spécialistes pensent que le Barça est favori et ils ont raison comme ils ont raison de penser que Bordeaux, l'OM et le PSG pratiquent un bien meilleur football que nous, ajoute-t-il. Je préfère offrir à la France un OL-Barcelone plutôt qu'un, laissez-moi réfléchir, un OM-Twente. Je dis cela au hasard. » La rengaine populaire dit en effet que Lyon, pour entrer dans le cœur des Français, a davantage besoin d'une belle aventure européenne que d'une ribambelle de titres nationaux. Début de réponse ce soir.
Lyon se lance dans son plus gros défi de la saison en 8es de finale aller de Ligue des champions, ce soir, contre le FC Barcelone, impressionnant favori de la compétition et roc longtemps inébranlable, jusqu'à ce que la défaite à domicile samedi contre le modeste Espanyol (2-1) ne l'ébrèche.C'est la lueur d'espoir à...

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