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Huit obus israéliens s'abattent sur le sud du Liban (armée libanaise)

Huit obus d'artillerie israéliens se sont abattus samedi matin sur une région du sud du Liban située à dix kilomètres de la frontière, en représailles à des roquettes lancées sur l'Etat hébreu à partir du territoire libanais, a annoncé à l'AFP l'armée libanaise.

"L'ennemi israélien a agressé le Liban en tirant l'un après l'autre huit obus d'artillerie sur la région d'el-Qlailé, au sud de la ville côtière de Tyr. Les forces armées inspectent la région", a précisé le porte-parole, qui avait fait état auparavant de sept obus.

Parallèlement, "deux roquettes ont été tirées à partir du Liban. L'une est tombée sur le territoire libanais. L'autre a traversé la frontière" avec Israël, a-t-il souligné, après avoir fait état plus tôt de trois roquettes.

De son côté, la radio publique israélienne a annoncé qu'une femme avait été légèrement blessée près de la ville de Maalot, proche de la frontière libanaise, par l'explosion d'une roquette tirée à partir du Liban.

Aucune victime n'a été signalée du côté libanais.

"Deux plateformes de lancement de roquettes ont été retrouvées", a indiqué le porte-parole de l'armée. Elles ont été localisées dans un champ de citronniers dans les environs du village d'el-Henniyé, qui se trouve dans la région d'el-Qlailé, selon le correspondant de l'AFP sur place.

La Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a mis en place des points de contrôle et empêchait les habitants de se rendre à proximité de la zone, selon les habitants d'el-Henniyé.

"Les gens ont été pris de panique, l'école a été évacuée et a fermé ses portes", a raconté Ali Diab, 55 ans.

"Ma petite fille de six ans a été terrorisée. Nous partons pour Tyr où nous allons rester si cela prend de l'ampleur", a expliqué Hassan Faqih, 49 ans.

Plusieurs patrouilles de la Finul, notamment du contingent italien, étaient visibles sur la route côtière du sud du pays.

Le 14 janvier, trois roquettes avaient été tirées du Liban.

Ces tirs de roquettes, qui n'ont pas fait de victime, étaient les deuxièmes depuis le lancement par Israël, le 27 décembre, d'une offensive dans la bande de Gaza qui a fait plus de 1.300 morts palestiniens.

L'armée libanaise et la Finul ont à plusieurs reprises indiqué que des roquettes prêtes à être tirées avaient été découvertes au cours des dernières semaines dans des localités libanaises du sud du pays.

A la mi-janvier, Israël a même mis en garde, par voie d'appels téléphoniques, les habitants du sud du Liban.

Le Hezbollah contre lequel l'armée israélienne avait mené une guerre durant l'été 2006 avait nié son implication dans ces tirs.

Des analystes avaient toutefois estimé que ces tirs avaient été l'oeuvre d'un groupuscule palestinien qui aurait agi avec l'accord tacite du Hezbollah.

Le gouvernement israélien a prévenu au cours des derniers mois qu'il tiendrait non seulement le Hezbollah mais également les dirigeants libanais pour responsables des attaques visant son territoire, en soulignant que le mouvement chiite faisait partie du gouvernement libanais.

Huit obus d'artillerie israéliens se sont abattus samedi matin sur une région du sud du Liban située à dix kilomètres de la frontière, en représailles à des roquettes lancées sur l'Etat hébreu à partir du territoire libanais, a annoncé à l'AFP l'armée libanaise.
"L'ennemi israélien a...