Rechercher
Rechercher

Sport

Messi, le lait sur le feu

Sa première sélection sous l'ère Diego Maradona suscitait les attentes de tout un peuple en quête éternelle d'un improbable successeur au « pibe de oro » : l'attaquant de l'Argentine Lionel Messi, virevoltant et buteur devant la France, ne les a pas déçues hier soir.
Et encore Messi avait-il dû insister auprès des dirigeants de Barcelone, son club : en contrepartie de sa participation au Jeux olympiques de Pékin, ils ont en effet obtenu que leur star argentine ne participe pas aux matches amicaux.
Absent donc à Glasgow pour les débuts de Maradona en novembre, il a épaté le Vélodrome, qui n'attendait que ça... Surtout lors de la première période.
Et sans traîner, pour le plus grand calvaire de Lassana Diarra, les 10 premières minutes du match. Comme pour narguer en terrain neutre son adversaire du Real Madrid, l'attaquant du Barça, sur ses quatre premiers ballons, lui infligea d'abord un petit pont, suivi d'un passement de jambes, avant de le contraindre à la faute, puis de lui faire commettre une main. Quelle entrée en matière ! Le tout aussi bien dans l'axe que sur le côté.
Diarra ne fut pas le seul soumis au martyre : Abidal eut aussi droit à son petit pont rapidement (9e).
L'actuel 3e meilleur buteur du championnat espagnol (16 buts) eut aussi une quasi-balle de but au bout des crampons, à l'issue d'un une-deux avec Agüero, inspiré. Mais Gallas repoussa la frappe (16). Moins servi ensuite, le milieu français coupant les connexions argentines, Messi réapparut en fin de première période, le temps d'une feinte pour Papa en tête de surface, et d'un débordement côté gauche que Gallas n'eut d'autre solution de stopper que par un tacle fautif lui valant carton jaune.
On ne vit quasiment plus Messi de la seconde période... jusqu'à la 83e minute et son but splendide. Il a passé en revue toute la défense et a conclu d'une frappe pure dans la surface une action dont il fut à l'origine par sa remise en pivot pour Tevez avant la ligne médiane. Maradona a sans doute apprécié.

Sa première sélection sous l'ère Diego Maradona suscitait les attentes de tout un peuple en quête éternelle d'un improbable successeur au « pibe de oro » : l'attaquant de l'Argentine Lionel Messi, virevoltant et buteur devant la France, ne les a pas déçues hier soir.Et encore Messi avait-il dû insister...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut