Les lecteurs ont voix au chapitre

Circulation Alors que dans toutes les capitales du monde une commission de sécurité élabore un nouveau plan de circulation avant d’aviser les citoyens, et avec deux ou trois mois d’avance, du plus minime changement, notre chère municipalité, faisant toujours exception, a surpris durant les fêtes de Noël et du Jour de l’An les habitants d’Achrafieh, plus particulièrement ceux du quartier Mar Mitr jusqu’à la rue Sélim Bustros et leurs intersections, avec un bouleversement dans les artères, la descente devenant montée et vice versa. Résultat : collisions, disputes, insultes, surtout le soir, avec l’absence de tout policier pour au moins renseigner le conducteur sur le nouveau code adopté. Idem aux carrefours à feux tricolores, initialement commandés par un contrôleur de feux, mais malheureusement jamais opérable dans ce secteur. Un secteur où le péage sur l’avenue Charles Malek, qui vient d’achever sa première année, n’a pas atteint son objectif, celui de permettre d’éviter la pollution, les rejets de CO2 et l’engorgement des rues. Si le droit libanais, à l’instar du droit français, interdit la mise en place d’une obligation de payer pour pénétrer dans une zone géographique, il est temps de revenir sur cette décision et surtout permettre de nouveau aux voitures de stationner, en l’absence surtout de parkings publics, impossibles à établir dans cette agglomération. Antoine SABBAGHA Otage de la vie, otage de la mort La vie n’a pas été facile pour toi Des épreuves et encore des épreuves ! Mais tu les as combattues et tu continues Ta nature bonne, douce et généreuse, N’en a pas souffert pour autant. Tu as été une sœur, mais une mère aussi : Toujours là pour aimer, pour donner, Sans rien attendre des autres. La vie n’a pas été clémente pour toi, Mais tu n’as pas pour autant perdu ton sourire. Ta bonté vient du cœur, ta sincérité de la pureté. Tu as été l’otage de la vie et tu continues Malmenée par la vie, ravagée par la maladie. Tu continues à lutter. Mais contre qui, contre quoi ? Et par quoi commencer ? Je ne peux te parler, Seulement t’écrire pour me soulager De là où tu es, si tu m’entends Reçois mes meilleurs vœux, Pour une vie meilleure, Pour une renaissance à la vie. Je t’aime. Nicole ABDUL-MASSIH Montréal