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Actualités - CHRONOLOGIE

Football - Ligue 1 Les promesses du club des cinq

Lyon, Bordeaux, Rennes, Marseille et Toulouse, les cinq premiers de L1, se tiennent en cinq points, ce qui promet un beau suspense en ce début 2009 dans l’optique de la course au titre. Lyon (1er, 39 points) : fin de règne ? En début de saison, les observateurs s’accordaient sur Lyon : un collectif moins fort mais suffisant pour un 8e titre. Aujourd’hui, le constat est tout autre : Lyon n’a pris que six points sur les six dernières journées et n’a plus qu’un petit point d’avance sur Bordeaux. Cette avance à la 20e journée était de 14 points en 2006-07 (50 pour Lyon, 36 pour Lens) et de 12 points en 2005-06 (47 contre 35 pour Auxerre). Claude Puel, épargné par les critiques, contrairement à son prédécesseur, Alain Perrin, rapidement taxé de PPH (« passera pas l’hiver »), va se sentir moins à l’aise. Attention aux pièges du calendrier (un match en retard en Coupe de France, un possible 16e de finale dans cette compétition contre Marseille) avec un 8e de finale de C1 contre Barcelone qui va aussi occuper les esprits. Bordeaux (2e, 38 points) : enfin à l’heure Jusqu’ici, Bordeaux avait la sale habitude de rater les grands rendez-vous, comme le 13 septembre et le nul à domicile contre Marseille (1-1) ou le 16 novembre dernier et cette défaite à Lyon (2-1). Mais dimanche soir, Bordeaux a été à l’heure, pulvérisant le Paris-SG (4-0). Les Bordelais avaient déjà envoyé un signe fort lors de la 19e journée : menés 3-0 à Monaco, ils l’avaient emporté 4 à 3. Blanc garde la tête froide, tout comme Gourcuff, plus « zidanesque » que jamais. Leur sang-froid, comme celui de Cavenaghi (co-meilleur buteur de L1 avec Gignac), sera un atout. Leur calendrier, assez facile, leur réserve un autre tournant à bien négocier, début février à Marseille. Rennes (3e, 37 points) : l’invité surprise L’été breton a été plombé par les vrais-faux départs de Wiltord et Briand. Mais un incroyable 4-4 contre Marseille en ouverture de la L1 a donné le ton. Les chiffres sont là : 18 matches consécutifs sans défaite en L1, avec un seul revers en 20 journées (à Grenoble, 1-0, lors de la phase aller). L’expérience et la technique de Pagis et Leroy font des miracles. Douchez, le gardien, est aux portes des Bleus. Et Sow se révèle buteur au cœur de l’hiver. Les rêves de gloire de François Pinault, arrivé au club en 1998, vont-ils être enfin récompensés ? Lacombe va-t-il enfin faire oublier son triste passage au PSG ? Le calendrier est clément et donne l’occasion de frapper un nouveau grand coup contre Lyon fin février (le champion a déjà été battu à l’aller 3-0 par les Bretons). Marseille (4e, 35 points) : courant alternatif L’effectif marseillais sur le papier était celui qui devait faire douter l’OL. Mais l’OM est une équipe capable d’écraser 4 à 0 Auxerre et de s’incliner le week-end suivant au Havre (1-0), d’arracher un bon nul à Lyon (0-0) et de se faire corriger la semaine suivante au Vélodrome par Nancy (3-0). Beaucoup de choses ont été pardonnées à Ben Arfa. Mais Gerets a durci le ton en 2009. La suite de la saison de l’OM dépendra en grande partie de la quête d’un attaquant pendant la convalescence de Niang. Calendrier chargé en vue, avec un possible 16e de finale de Coupe de France contre Lyon et la venue des Girondins au Vélodrome début février. Toulouse (5e, 34 points) : discrétion Le TFC avance pour l’heure masqué, bénéficiant d’une sous-exposition médiatique. Seul Gignac, co-meilleur buteur avec Cavenaghi, fait un peu parler de lui. Mais la vraie star toulousaine, c’est Didot, l’homme à tout faire. La fin janvier sera un peu ardue, avec un 16e de finale contre le petit poucet Schirrhein et un déplacement à Rennes le week-end suivant. Février sera plus abordable. Un bon coup à jouer ?
Lyon, Bordeaux, Rennes, Marseille et Toulouse, les cinq premiers de L1, se tiennent en cinq points, ce qui promet un beau suspense en ce début 2009 dans l’optique de la course au titre.
Lyon (1er, 39 points) : fin de règne ?
En début de saison, les observateurs s’accordaient sur Lyon : un collectif moins fort mais suffisant pour un 8e titre. Aujourd’hui, le constat est tout...