Les lecteurs ont voix au chapitre

Vœux Le temps des vœux, des échanges de souhaits est bien là... Devant nous. En ces heures du doute et de l’espérance mêlés, en ces jours où le mystère d’un tout petit enfant, né il y a plus de 2 000 ans, vient secouer la conscience d’un monde un peu déboussolé dans ses aspirations et ses valeurs, je voudrais nous souhaiter la Résistance, le refus de l’inacceptable, la détermination simple et tranquille face à l’exploitation de l’homme par l’homme. L’un des plus beaux mots de la langue française est bien celui de solidarité (je voudrais bien qu’on le « traduise » dans notre langue) et il nous faut l’habiller de notre travail pour qu’il ne meure pas de froid ! Que nos vœux, cette année, nourrissent plus que jamais notre volonté et nos engagements à lutter pour tout ce qui libère, unit et fait grandir les hommes. Jocelyne SFEIR Dole, France Sévir… Mardi veille de la fête, 11 heures le matin. Bloquée dans ma voiture depuis plus d’une heure dans une artère d’Achrafieh. Des klaxons s’élèvent, la sirène d’une ambulance se fait entendre, rien ne bouge, pas un policier ne pointe. J’attends en me félicitant de n’avoir aucun rendez-vous urgent, aucun avion à prendre, de n’être pas en train de faire une crise cardiaque, ni d’être sur le point d’accoucher. Une moto passe en contresens et son conducteur nous apprend que, quelques mètres plus loin devant un chantier, un camion à l’arrêt bloquait la route à un autre camion se dirigeant vers ce même chantier pour charger les remblais. Je crois qu’il n’est pas nécessaire, pour améliorer la circulation, d’avoir recours à des polytechniciens ; il faut tout juste sévir : une amende très lourde devrait être imposée à tout contrevenant, proportionnelle aux enjeux encourus (un chantier d’une dizaine de millions de dollars récolterait une contravention de 10 000 dollars par exemple) et aux dégâts occasionnés. Peut-être qu’alors ne seront plus pris à la légère les désagréments causés aux citoyens. Dolly TALHAMÉ