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Actualités - CHRONOLOGIE

Football Coupe de France : à ne rien comprendre...

Match reporté à Concarneau, parodie de football à Besançon, horaires des rencontres surréalistes : ce week-end, les 32es de finale de la Coupe de France se sont déroulés dans des conditions difficiles. La FFF semble prendre des décisions pleines de contradictions. Chaque début janvier, à l’heure des 32es de finale de la Coupe de France, c’est toujours la même histoire. Froid, neige et gel accompagnent fidèlement la compétition, dans n’importe quelle région que ce soit. Le week-end vient de le prouver. La veille au soir, vers 22h30 (heure de Paris), l’équipe de Besançon forçait l’OM à jouer les prolongations sous une température exotique : -8°. Un supplice pour un spectacle déjà très affecté durant le temps réglementaire. La veille, la traditionnelle douceur hivernale qui enveloppe la Bretagne n’était point là. À Guingamp, au stade du Roudourou où devait se disputer le match Concarneau-Lyon, le froid était si intense que la pelouse, gelée, a été déclarée « impraticable » par Freddy Fautrel, l’arbitre de la rencontre. Là encore, le thermomètre indiquait -6°. Ces deux rencontres, programmées à 21 heures, ont beaucoup de similitudes. Pourtant, la première n’a pas eu lieu. Pourquoi la Fédération française de football, l’organisatrice de la compétition, se montre-t-elle aussi incohérente ? Admettons que le match Concarneau-Lyon était injouable. Comme l’explique Pierre Delorme, le délégué de la FFF, la pelouse était en bon état la veille au soir. Mais le froid a sévi samedi, en début d’après-midi, rendant la pelouse impraticable. Problème : 10 000 Concarnois avaient effectué 150 km de route pour assister à ce match au Roudourou et ce n’est qu’à 20h15 qu’il ont appris le report. Leur colère, légitime, est amplifiée par ce qui se passe ailleurs. À la même heure et dans les mêmes conditions climatiques, à Nantes, le match a lieu (contre Caen). À Arras – qui recevait Nice –, le brouillard persistant a empêché les spectateurs de suivre la rencontre dans de bonnes conditions. Enfin, quelques heures plus tôt, le match Alençon-Lorient s’est déroulé alors que la pelouse n’avait vraiment rien à envier à celle du Roudourou. La FFF doit faire preuve d’autorité Seul un autre match a été reporté à cause de la pelouse. La rencontre Pont-de-Roide-Vermodans-GFCO Ajaccio se déroulera le week-end prochain. La seule différence, c’est que ce report a été annoncé dès vendredi. Les supporteurs ont donc pu rester au chaud. Alors, la FFF a beau se défendre, elle ne peut que constater ses propres contradictions. Si on peut jouer un dimanche soir à Besançon, on peut, logiquement, faire débuter une rencontre dans les Côtes d’Armor. Certes, la chaîne de télévision Eurosport, en voulant programmer l’OL et l’OM en prime-time, a sa part de responsabilité. Pas besoin d’attendre les prévisions météo pour savoir que les soirées de janvier sont corsées dans le Doubs. En même temps, c’est à la FFF de faire preuve d’autorité. Au final, la rencontre Concarneau-Lyon va être reprogrammée à une date qui n’arrangera personne. Soit elle se déroulera en semaine – ce qui devrait vider les tribunes de Guingamp –, soit Lyon devra reporter un match de Ligue 1 pour disputer ce 32e avant le 24 janvier. Pas facile à suivre...
Match reporté à Concarneau, parodie de football à Besançon, horaires des rencontres surréalistes : ce week-end, les 32es de finale de la Coupe de France se sont déroulés dans des conditions difficiles. La FFF semble prendre des décisions pleines de contradictions.
Chaque début janvier, à l’heure des 32es de finale de la Coupe de France, c’est toujours la même histoire....