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Actualités - CHRONOLOGIE

Moyen-Orient L’économie de Dubaï est solide malgré la crise, affirme le souverain de l’émirat

Le vice-président et Premier ministre des Émirats arabes unis, cheikh Mohammad ben Rached al-Maktoum, souverain de Dubaï, a affirmé que l’économie de son pays, riche en pétrole, était solide malgré la crise financière mondiale, dans des déclarations publiées hier. « L’économie des Émirats a été et elle restera toujours solide », a déclaré cheikh Mohammad, lors d’un entretien lundi avec l’élu démocrate américain Max Baucus, président de la commission financière au Sénat, en visite aux Émirats. « Le gouvernement et les autorités compétentes font face aux développements de la crise financière mondiale avec patience et sagesse », a-t-il ajouté, appelant à « une plus grande coopération et coordination entre les établissements financiers et banquiers dans le monde pour réduire l’impact de la crise sur le développement dans les différents pays ». Les Émirats et les autres monarchies pétrolières du Golfe sont confrontés à l’effondrement des cours du brut, dont ces pays tirent le gros de leurs revenus, ce qui accentue l’impact de la crise financière mondiale sur la région. Le gouverneur de la Banque centrale des Émirats, Sultan ben Nasser al-Suwaidi, cité hier par la presse, a averti que l’impact de la crise devrait être plus grand en 2009. « Les conséquences négatives sur l’économie nationale seront plus grandes l’an prochain. Si les prix du pétrole continuent à chuter, la croissance baissera », a-t-il dit. M. Suwaidi, cité par le quotidien économique Business24/7, a affirmé qu’« il n’y a pas de crise de liquidités » aux Émirats, ajoutant que « les liquidités sont disponibles mais à un taux plus élevé (pour les crédits) que lors de la période d’avant la crise » mondiale. Il a en outre dit s’attendre à une baisse progressive des valeurs immobilières et des loyers dans le pays pour « des raisons psychologiques » mais aussi pour « manque de crédits bancaires ». Les restrictions introduites récemment sur les crédits bancaires sont des mesures « provisoires », a encore dit M. Suwaidi dans des déclarations publiées par le quotidien al-Ittihad d’Abou Dhabi. Il a annoncé que des solutions allaient être trouvées « prochainement » pour le règlement en 2009, 2010 et 2011 de la dette publique de Dubaï, estimée récemment à 80 milliards de dollars. Dubaï, dont la prospérité repose sur le tourisme et l’immobilier, avait chargé une commission d’évaluer l’impact de la crise financière sur l’émirat et proposer les mesures nécessaires pour venir en aide à différents secteurs, notamment les banques et l’immobilier.
Le vice-président et Premier ministre des Émirats arabes unis, cheikh Mohammad ben Rached al-Maktoum, souverain de Dubaï, a affirmé que l’économie de son pays, riche en pétrole, était solide malgré la crise financière mondiale, dans des déclarations publiées hier.
« L’économie des Émirats a été et elle restera toujours solide », a déclaré cheikh Mohammad, lors...