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Actualités - CHRONOLOGIE

De la participation de la femme au dialogue interculturel, en présence de Bahia Hariri Paris, d’Élie Masboungi

Comment la femme peut-elle favoriser concrètement le dialogue interculturel et la cohésion sociale ? C’est ce vaste sujet que la ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Bahia Hariri, et la secrétaire d’État française chargée de la Politique de la ville, Fadela Amara, ont tenté de cerner lundi matin au cours d’un colloque organisé par l’Association du dialogue interculturel et interreligieux présidée par Samar Sassine. D’autres personnalités européennes et arabes participaient également à ce colloque qui s’est étalé sur quatre séances au siège du bureau d’information parisien du Parlement européen, au 288, boulevard Saint-Germain. On notait, au premier rang de l’assistance, l’ambassadrice du Liban auprès de l’Unesco, Sylvie Fadlallah, le chargé d’affaires près l’ambassade du Liban, Ghadi Khoury, et d’autres personnalités du monde de la culture et des lettres, dont Vénus Khoury-Ghata qui devait prendre part, dans l’après-midi, à une des séances sur la création artistique et littéraire dans la région méditerranéenne. S’exprimant lors de la séance matinale, et après les présentations d’usage, Bahia Hariri a évoqué l’importance et la spécificité du rôle de la femme dans tout ce qui mène au dialogue entre les cultures et à la cohésion sociale, soulignant que tout cela devrait aboutir à un véritable partenariat dans un climat de paix et de sécurité. La ministre libanaise a évoqué les traditions de dialogue, d’ouverture et d’acceptation des idées prônées par l’islam, précisant au passage le degré de réussite de tels dialogues au niveau de l’Europe et de ses institutions. En se félicitant de participer à cette rencontre, et dans le but d’en assurer le suivi et d’organiser éventuellement d’autres colloques sur des thèmes similaires, la ministre Hariri a invité les organisateurs de la réunion et d’autres experts et spécialistes à une réunion à Beyrouth dans les prochains mois, probablement au printemps prochain. Pour sa part, Fadela Amara a parlé de son expérience et de ses succès dans sa difficile mission gouvernementale qui s’exerce surtout, a-t-elle rappelé, dans des zones suburbaines difficiles. Les autres « panels » de la journée avaient pour thème le rôle de la femme dans la transmission des cultures et les valeurs humaines, la femme de France et la promotion des échanges et la création artistique entre le sud et le nord de la Méditerranée, les mouvements associatifs et leurs réseaux dans le cadre du rapprochement des peuples. Une séance de clôture a eu lieu en fin d’après-midi sur le thème de la transmission des cultures et du dialogue interculturel à travers la photo, la peinture et la musique. La journée s’est achevée par une exposition de photos et des toiles de Leila Gandhi, Yo Coquelin et Zeina Lteif, après quoi un concert a été organisé avec la participation de Dima Bawab, soprano jordanienne, Mania Charif, chanteuse de jazz algérienne, et d’autres artistes des rives de la Méditerranée.
Comment la femme peut-elle favoriser concrètement le dialogue interculturel et la cohésion sociale ?
C’est ce vaste sujet que la ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Bahia Hariri, et la secrétaire d’État française chargée de la Politique de la ville, Fadela Amara, ont tenté de cerner lundi matin au cours d’un colloque organisé par...