Tennis Federer veut redevenir n° 1 mondial, mais fait de Wimbledon sa priorité

Roger Federer a affirmé, hier à Kuala Lumpur, qu’il voulait reconquérir la place de n° 1 mondial l’année prochaine et dépasser le record de victoires en grand chelem de l’Américain Pete Sampras (14), même si remporter Wimbledon demeure sa principale priorité. Le Suisse, après une saison éprouvante, finit l’année en douceur par des matches exhibition en Malaisie contre l’Américain James Blake, ainsi que les vétérans John McEnroe et Björn Borg, même s’il pense déjà à l’année prochaine. « Pour l’année prochaine, je pense que cela va un peu de pair : remporter des tournois du grand chelem et reprendre la place de n° 1 mondial », a souligné Federer. « Je veux d’abord prendre un peu de repos après une année qui a été longue et difficile pour tous les joueurs du circuit ATP. Ensuite, j’aimerais me préparer le mieux possible afin d’être prêt pour l’année prochaine », a-t-il expliqué. En cas de succès à l’Open d’Australie, en janvier à Melbourne, Federer, 27 ans, égalerait le nombre de titres (14) remportés par Pete Sampras en grand chelem. Le Bâlois fait cependant de Wimbledon, qu’il a déjà remporté à cinq reprises (de 2003 à 2007), sa priorité n° 1. « Je prendrais une victoire à Wimbledon n’importe quand contre une place de n° 1 mondial », a-t-il indiqué. Federer a vécu une saison difficile, cédant sa place de n° 1 mondial à Rafael Nadal après 237 semaines de domination et perdant en finale de Wimbledon, son tournoi de prédilection, face à l’Espagnol. Interrogé sur ce qu’il comptait faire une fois qu’il aurait pris sa retraite, le Suisse a admis qu’il pensait désormais beaucoup plus à sa vie après le tennis, même s’il n’envisageait pas de remiser sa raquette au placard dans un avenir proche. « J’ignore ce que je ferai lorsque ma carrière de joueur sera terminée. Cela n’arrivera pas dans un futur proche parce que je souhaite encore jouer pendant plusieurs années », a-t-il assuré, tout en précisant : « Après le tennis, j’imagine que je voudrais rester dans ce milieu d’une manière ou d’une autre, mais je souhaiterais aussi passer plus de temps pour ma fondation et les projets que je soutiens ».