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Actualités - CHRONOLOGIE

À l’affiche Bond(s) et rebonds

Colette Khalaf Si l’Emir tient sa promesse dans son film « Promise me This » en offrant de la légèreté et de la poésie, Marc Forster par contre, malgré une action trépidante, n’offre que monotonie et torpeur dans cette vingt-deuxième aventure de l’agent 007, « Quantum of Solace ». Quantum of Solace H de Marc Forster Avec Daniel Craig, Judi Dench et Mathieu Amalric. Toujours affecté par la mort de Vesper Lynd (voir Casino Royale), Bond va tenter de déjouer les plans d’une mystérieuse organisation terroriste dont l’un des leaders, Dominic Greene (Amalric), menace de contrôler les dernières réserves d’eaux de Bolivie. 007 fera équipe avec Camille, une jeune femme torturée par le désir de vengeance. Ce 22e opus de la saga 007 démarre là où Casino Royale avait laissé le spectateur. On rentre immédiatement dans le feu de l’action avec une poursuite sur les routes italiennes. S’ensuivent immédiatement d’autres courses : à pied, en voiture, en bateaux et même dans les airs. Forster n’a pas lésiné sur les moyens et s’illustre par un montage endiablé. Mais là où le bât blesse, c’est que ces poursuites rappellent vaguement Bourne Ultimatum (surtout les poursuites sur les toits) et que les maniaques des « bonderies » vont être affreusement déçus par l’image que projette ce héros. Pas de gadgets ni de panoplies de « Bond Girls ». Pas de Miss Moneypenny non plus (disparue récemment en réalité). Tout cet univers manque au panneau. Non pas que Daniel Craig n’est pas séduisant. Loin de là. Trop de femmes m’en voudront pour cela. Et là n’est pas la question. Mais cet agent est à mille lieues de mériter le titre de 007. Les petits sourires de biais de Sean Connery, Pierce Brosnan et même Roger Moore nous manquent. Leur flegme aussi. 007 est devenu un héros comme les autres : nerveux et sérieux. Trop sérieux. Au point qu’on lui préfère Mathieu Amalric, qui campe délicieusement le rôle de méchant intégral. CINÉMACITY, Empire dunes/sodeco/ galaxy, espace Promets moi H H d’Emir Kusturica Avec Marija Petronijevic, Uros Milovanovic et Aleksandar Bercek. Au sommet d’une colline isolée au fond de la campagne serbe vivent Tsane, son grand-père et leur vache Cvetka. Avec leur voisine l’institutrice, ce sont les seuls habitants du village. Un jour, le grand-père de Tsane lui annonce qu’il va bientôt mourir et lui fait promettre qu’il franchira les trois collines pour rejoindre la ville la plus proche et vendre Cvetka au marché. Avec l’argent récolté, il devra acheter une icône et un souvenir. Enfin, il lui faudra trouver une épouse. C’est une promesse qu’il fait faire à cet enfant qui débarque en ville avec trois objectifs en tête. Et c’est également la promesse que nous fait Emir Kusturica chaque fois qu’il présente un film : innover toujours dans la continuité. Une promesse qu’il tient d’ailleurs et cela nous réjouit. Emir Kusturica fait partie du cercle fermé des réalisateurs qui ont remporté deux Palmes d’or au Festival de Cannes : Underground (1995) et Papa est en voyage d’affaires (1985). Ses contes excentriques sur les tribulations de la vie dans les Balkans ravissent non seulement les critiques et les jurys de festivals, mais aussi les spectateurs du monde entier. Chacune de ses œuvres est portée par une photographie remarquable et une mise en scène audacieuse. Promets-moi est une histoire drôle, émouvante, romantique, bigarrée et poétique. Le film invite le spectateur à découvrir un monde différent tout en abordant des thèmes universels. Et toujours en musique. Certains trouveront le film un peu long. Mais nous, nous aimons cela. Planète zouk/abraj
Colette Khalaf

Si l’Emir tient sa promesse dans son film « Promise me This » en offrant de la légèreté et de la poésie, Marc Forster par contre, malgré une action trépidante, n’offre que monotonie et torpeur dans cette vingt-deuxième aventure de l’agent 007, « Quantum of Solace ».


Quantum
of Solace H
de Marc Forster

Avec Daniel Craig, Judi Dench et...