La bouillabaisse Joseph T. MANUEL

Je me réfère à l’article de Lilian Moussawer Lahoud paru dans L’Orient-Le Jour du vendredi 10 octobre et relatif aux « regards » qui jonchent la voie rapide du boulevard qui relie Baabdate à la côte. J’aimerais ajouter que ce boulevard n’est pas le seul à être bardé de « regards » hauts de 5 à 6 centimètres : plusieurs routes de la montagne et du littoral sont garnies, au milieu de la chaussée, d’ouvertures de conduit, en contrebas du bitume, à l’inverse de ces regards. À ne citer que la voie descendante de Zouk Mosbeh au Christ-Roi, où à peine la première ouverture évitée que les roues avant tombent dans la suivante et ainsi de suite jusqu’à ce que les roulements soient broyés. D’autre part, il y a aussi des dos d’âne, insoupçonnables, camouflés en couleur bitume. Ils ne sont visibles qu’après avoir roulé dessus, ce qui entraîne un saut de carpe réussi. Admirez ce que vous ne verrez dans aucun pays, la circulation sur ce pont, érigé il y a peu d’années, qui relie, d’une part, la zone Naccache à la Marina et, d’autre part, l’autoroute Antélias-Dbayé et vice versa. Aucun doute, ce pont est très pratique mais, malheureusement, on a oublié d’installer des plaques de signalisation au croisement pour indiquer le sens à emprunter, obligatoire ou interdit. Le bon choix est laissé uniquement aux conducteurs, ceux qui respectent le code de la route. À mon avis, ils ne sont pas nombreux. Allez voir, amateurs de bouillabaisse, comment on s’en tire aux heures de rush. On se demande où donc sont passés ces gentils agents, promis à cor et à cri, pour faire respecter le code de la route et régler la circulation. Toujours absents quand il le faut et rarement présents quand il ne le faut pas. Article paru le samedi 18 octobre 2008