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Actualités - OPINION

Les lecteurs ont voix au chapitre

Écœurés à en mourir D’abord la rue Sursock, c’est fini, elle ne sera plus jamais différente des autres. Trois nouvelles tours en préparation Enfeh, en proie à des promoteurs, ou la destruction d’une crique ravissante dont profitait tout un village et qui ne sera plus qu’au profit de quelques happy few. Et maintenant, le pont naturel de Faqra ! Il y a dix ans environ, nous avions remué ciel et terre pour sauver le pont naturel de Faqra, menacé par un projet de construction l’avoisinant. Tout le monde s’était rallié à la cause, tant c’était choquant, même des ministres et des responsables de l’administration. Et tous les médias s’étaient déplacés pour filmer le site et le début des travaux qui allaient le défigurer. Et nous croyions avoir réussi. C’était compter sans l’entêtement de l’investisseur ni sur le laxisme des autorités. L’investisseur en question a intenté un procès qu’il vient de remporter. Je ne fais pas cette lettre pour soulager mon écœurement ou ma colère, non. Je fais appel à ceux qui peuvent et voudraient nous aider à sauver, une fois pour toutes, ce beau site naturel?: vous le ministre et le député, vous des ministères de l’Environnement, du Tourisme et de la Justice, vous le journaliste, le marcheur anonyme, l’amateur de nature. Gaby BUSTROS Kadhafi défie la justice Les aventures du colonel Kadhafi à la une de nos journaux ne cessent de choquer les Libanais. À peine avait-on eu le temps de lire dans les colonnes de L’Orient-Le Jour que le juge Saïd Mirza avait requis la peine de mort par contumace contre le colonel Kadhafi pour non-comparution, suite à un mandat d’arrêt, le 24 avril 2008, dans le cadre de l’enquête sur la disparition de l’imam Moussa Sadr et de ses compagnons, que le président libyen se voyait décerner le titre de «?roi des rois, des sultans, des princes, des cheikhs et des maires d’Afrique?», lors d’un forum regroupant plus de deux cents chefs de tribu africains, à Benghazi. Et puisqu’on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même, Silvio Berlusconi ne tarda pas à venir à Benghazi pour signer un traité d’amitié et de coopération, indemnisant ainsi la Libye pour les excès de l’époque coloniale et prévoyant de gros investissements italiens dans ce pays, important fournisseur d’énergie. Berlusconi n’oubliera pas surtout de faire l’éloge d’un «?homme courageux, capable de faire l’histoire?». Et à son tour, Condoleezza Rice vient d’honorer le leader libyen. Ne soyez donc pas découragés, Messieurs les Juges?: face à vous, se dresse un Kadhafi excentrique, qui ne sera jamais jugé, un homme qui défie le monde et ne cesse de répéter que, grâce à son argent, tout acte d’accusation restera inappliqué. Antoine SABBAGHA NDLR Dans le nombreux courrier que nous recevons quotidiennement, certaines lettres comportent des passages qui seraient difficilement publiables. Pour cette raison, et aussi afin de faire paraître le plus grand nombre possible de lettres, le journal se réserve le droit de n’en reproduire que les parties les plus significatives et d’en rectifier certains termes désobligeants. En outre, chaque missive doit comporter la signature (nom et prénom) de son auteur. Les lecteurs, nous en sommes certains, le comprendront, ce dont nous les remercions par avance.
Écœurés à en mourir

D’abord la rue Sursock, c’est fini, elle ne sera plus jamais différente des autres. Trois nouvelles tours en préparation
Enfeh, en proie à des promoteurs, ou la destruction d’une crique ravissante dont profitait tout un village et qui ne sera plus qu’au profit de quelques happy few.
Et maintenant, le pont naturel de Faqra !
Il y a dix ans...