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Murray croit en sa chance pour sa première finale

Andy Murray disputera aujourd’hui sa première finale d’un tournoi du grand chelem à l’US Open, et ce n’est pas l’identité de son adversaire, Roger Federer, qui suffira à l’effrayer. L’Écossais a éliminé dimanche l’Espagnol Rafael Nadal en quatre sets et 3h30 de jeu, 6-2, 7-6, 4-6, 6-4. « C’est un sentiment très fort. Depuis le début de la quinzaine, je dis que je veux gagner ce tournoi, a déclaré Andy Murray. Sur la balle de match, Rafael a tenté l’amortie pour la deuxième fois seulement et j’étais assez loin. Mais les rebonds sont hauts sur ces courts, et j’ai eu le temps de courir et de me placer, j’étais en position fantastique. » Andy Murray peut désormais espérer devenir le premier Britannique à remporter un tournoi du grand chelem depuis Fred Perry, victorieux de l’US Open en 1936. À cette époque, l’épreuve se déroulait sur herbe, à Forest Hills. Murray ne cache pas l’amour qu’il porte à cet US Open. « C’est mon tournoi préféré. Attention, j’ai toujours aimé jouer à Wimbledon, mais l’US Open, c’est très spécial. Quand je suis venu disputer l’épreuve juniors (qu’il a remportée en 2004, NDLR), c’était la première fois que je dormais dans un hôtel cinq étoiles.On mangeait dans le restaurant des “grands” et j’avais pu rencontrer Guillermo Coria, alors mon idole. J’avais pu suivre aussi dans les tribunes la finale dames entre Justine Henin et Kim Clijsters, et j’avais adoré cette atmosphère de session nocturne. » Andy Murray abordera sa première grande finale majeure sans peur d’autant qu’il mène 2-1 dans sa confrontation directe face à Roger Federer. « C’est vrai que j’ai bien joué les deux dernières fois où je l’ai affronté, mais je pense que le contexte d’une finale de grand chelem sera évidemment différent. Il reste sur une série incroyable ici à Flushing Meadows (quatre titres consécutifs, NDLR). Il possède une grande expérience. On est tous les deux des joueurs naturels, dans le sens où on a été gâtés par la nature dans le domaine du toucher de balle. Mais j’ai confiance en moi. L’hiver dernier, j’ai décidé de me séparer de Brad Gilbert et de me construire une petite équipe. Le travail paie. Vous savez, la douleur que vous éprouvez sur une piste d’athlétisme est bien pire que ce que vous ressentez sur un court de tennis. »
Andy Murray disputera aujourd’hui sa première finale d’un tournoi du grand chelem à l’US Open, et ce n’est pas l’identité de son adversaire, Roger Federer, qui suffira à l’effrayer.
L’Écossais a éliminé dimanche l’Espagnol Rafael Nadal en quatre sets et 3h30 de jeu, 6-2, 7-6, 4-6, 6-4.
« C’est un sentiment très fort. Depuis le début de la quinzaine, je dis...